«Le métier, c’est ce qui ne s’apprend pas…»
— Pablo Picasso
«L’artiste, sans égard à sa discipline, possède une sensibilité qui lui permet de voir, entendre, apprécier et traduire ce que les autres ne peuvent pas…»
— Michel A. Di Iorio
Les ARTISTES…
L’artiste et le grand «A»
Une réflexion empirique à l’intention de travailleurs autonomes actuels et en devenir
signée Michel A. Di Iorio
L’artiste et le grand «A»… fut la première image mentale à pirouetter sur la scène derrière mes paupières en visionnant la dernière installation de l’émission «La Voix», diffusée à TVA dimanche soir dernier. En scrutant les expressions d’émerveillement sur les visages de nos hôtes (nous étions les convives invités), j’ai compris combien il peut être facile de s’imaginer, en visionnant ce genre d’émission, que la vie d’artiste est une succession d’opportunités et de succès qui se suivent à la queue leu leu. Tristement, rien n’est plus loin de la réalité quotidienne de la plupart de nos artistes populaires…
Contrairement aux coachs de l’émission qui jouissent visiblement des récompenses d’une carrière florissante, la plupart de nos artistes connaissent une précarité marginale peu enviable qui se compare à celle de la majorité des travailleurs autonomes. Cela vous surprend? C’est pourtant leur réalité quotidienne…
«Tout est difficile avant d’être simple. Rien n’est simple!» — Cette citation de Thomas Fuller, un physicien du 17e siècle, exprime bien la réalité quotidienne que doivent supplanter nos artistes et nos travailleurs autonomes plus conventionnels qui partagent le même quotidien. Leur réalité implique la séduction méthodique et régulière d’un public local ou régional, majoritairement francophone, issu de la classe moyenne ou inférieure, dont le revenu excédentaire ne cesse de diminuer (la classe moyenne a fortement diminué au Canada et aux États-Unis, passant de 70 % en 2002 à 47 % en 2014, selon une recherche d’EKOS), c’est donc une question de survie!
Le grand «A»
Traditionnellement associée à l’amour, la notion du grand «A» incarne en quelque sorte le succès qui découle de la popularité dont jouit l’œuvre et/ou l’artiste. Cette même distinction est attribuable aux travailleurs autonomes conventionnels qui jouissent d’une reconnaissance et/ou d’une notoriété en lien avec la qualité de leur proposition de valeur unique (USP), son coût d’acquisition (avantageux ou pas), son service après-vente (s’il en offre), etc. Tout est relatif, et le succès se gagne difficilement par celui qui en dépend…
La marginalité de l’un est souvent invoquée pour illustrer ses différences avec l’autre, mais une comparaison entre les deux tend à rapprocher l’artiste de l’artisan autonome, car leurs réalités respectives se rejoignent drôlement dans le tournant, comme pour :
- l’acquisition/le maintien/la bonification de ses compétences,
- le peaufinage de sa prestation/la bonification de sa performance,
- l’accès aux/ou la maîtrise des nouvelles technologies/des nouveaux procédés, techniques et outils,
- agrandir et consolider son réseau de contacts/de ressources/d’influence/de collaborateurs,
- l’acquisition de nouveaux clients/auditionner pour un rôle, un contrat, un emploi, un concert, entrer au conservatoire/se vendre/vendre sa salade,
- la production, la présentation et la vente,
- etc.
Comme le travailleur autonome traditionnel (l’artisan, le fabricant, le commerçant), dont le succès découle directement des ventes réalisées dans l’exploitation de son métier, celui de l’artiste découle de son habileté à vendre le rêve, l’illusion, l’émotion (son produit). Contrairement au travailleur salarié, le travailleur autonome et l’artiste sont laissés à eux-mêmes pour assurer leur subsistance. Il n’existe pas de véritable toile sociale pour l’aider dans les moments plus difficiles. D’une année à l’autre, et selon les priorités des divers paliers gouvernementaux, les programmes disponibles pour encourager nos artistes sont rares, et ne constituent pas une solution viable contre le chômage des artistes, tout comme les programmes d’employabilité n’aident aucunement les artisans qui veulent vivre de leurs métiers…
La gaffe, et la solution…
La gaffe, si elle existe, est de croire que les artistes et les artisans vivent systématiquement une situation financière privilégiée. Tout comme les travailleurs autonomes traditionnels, ils doivent se démener pour se trouver des sources de revenus adéquats pour assurer leur subsistance, et bon nombre de nos meilleurs talents vivent sous le seuil de la pauvreté.
La problématique est complexe, et ne dépend pas que du faible volume de clients potentiels. Le Québec est notoirement négligeant au chapitre de l’encouragement des siens. On n’a qu’à penser à la sous-exploitation de nos ainés d’expérience pour se rendre compte de l’ampleur du gaspillage gratuit de nos ressources…
Plusieurs artistes se sont expatriés pour connaitre un succès hors de nos frontières, tout comme un bon nombre d’artisans qui ne trouvaient pas de preneurs localement. C’est une question de logistique qui nous saigne à blanc, favorisant l’exportation de nos meilleurs talents.
La solution consiste en un changement d’attitude. C’est en éduquant nos jeunes à prioriser le commerce local, en exploitant les talents et l’expérience locale lorsque disponibles. Il faut cesser de faire l’autruche en se croyant qu’on a le temps de tout équilibrer ça. Le sablier se vide depuis belle lurette déjà. Nos talents vieillissent à vue d’œil en lavant de la vaisselle, et en livrant de la pizza pendant que nos voisins vivent une réalité enrichie du talent et de l’expérience que nous refusons de reconnaitre…
Incrédule? Avez-vous regardé «La Voix» dimanche soir dernier? Ce sont de jeunes talents inconnus, et il y en a d’autres…
Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.
Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.
Mot de la fin… (RESSOURCES)
Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!
Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
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Ah oui, j’allais oublier… cette opportunité de partager mon « X » vous est offerte sans frais!
J’ai hâte de vous lire…
Qu’en pensez-vous?
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Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.
Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
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