«Le seul endroit où le succès vient avant le travail, c’est dans le dictionnaire.»
— Vidal Sassoon
«Si c’était facile, tout le monde le ferait...»
— Michel A. Di Iorio
La salle des nouvelles
Autonome par dessein, ou par destin?
Une réflexion empirique à l’intention de travailleurs autonomes actuels et en devenir,
signée Michel A. Di Iorio
Autonome par dessein, ou destin? Cette question nous porte à réfléchir, n’est-ce pas? Mettons notre égo de côté pour un moment, et posons-nous la question en version non filtrée… et ça vous dit quoi, alors? Je me suis posé cette question en scrutant mes souvenirs, certificats, images et découpures de journaux qui traitaient de mon choix de carrière, dans le cadre d’une remise en question périodique, et l’évidence même de ma réponse est venue me sidérer.
Convaincu, comme j’imagine la majorité d’entre vous doivent l’être, que notre destin est coulé à l’avance et à notre insu, je n’ai jamais questionné ce que je considérais jusqu’à maintenant être une évidence même, mais… les affaires étant ce qu’ils sont, je profite de petits répits occasionnels pour défricher les fils d’araignée qui ont élu domicile dans mon cerveau, et j’avoue que les choses que j’y découvre me perplexent; parfois ils arrivent même à m’étonner.
C’est pendant une récente séance de jonglerie mentale swifferisée que j’ai enfin compris que j’avais fait un choix conscient et réfléchi de changer de direction; que ce n’était pas qu’un vulgaire concours de circonstances qui a tracé ma voie!
Les apparences sont souvent trompeuses, mais la réalité est insolite. La poursuite d’une carrière en soins préhospitaliers dans un contexte pionnier de première instance me semblait bien évident comme choix de carrière lorsque j’étais jeune homme; j’avais une famille à faire vivre, et un enfant malade (comme Bob Cratchit). Mon instinct paternel me poussait dans cette direction à l’époque, et tant qu’à faire, aussi bien tout faire pour devenir un pilier du système. Je m’étais attribué comme mission personnelle de sauver mon fils. J’ai conservé ce poste jusqu’en novembre 1986, date à laquelle j’ai subi un accident de travail qui m’a rendu inapte à reprendre mes fonctions, et dont j’ai conservé les séquelles douloureuses.
J’ai donc suivi un cheminement qui m’a permis de vivre de ma plume, un désir secret que je chérissais depuis que ma mère m’avait appris à calligraphier mon nom en lettres attachées. Je rédigeais des essais littéraires, griffonnais de la poésie, des chansons et des nouvelles sur des napperons en papier au resto. Bref, j’écrivais de tout, partout, et tout le temps. Je cherchais des occasions d’écriture en fondant, entre autres, un club social qui me nommerait secrétaire afin que je puisse retranscrire ses minutes. Je traduisais des documents, je retranscrivais des dictionnaires de termes techniques spécialisés; j’étais même devenu comme un genre de «Cyrano» du coin… ouais, ouais… comme le maître-chanteur de pomme… mais, par écrit. Tout ce qu’il me manquait était le nez. Mes amis profitèrent de ma plume bavarde pour la rédaction de lettres d’excuses/demandes de pardon les lendemains de veille, et de poésie fleurie à l’attention de leurs blondes pour la Saint-Valentin. Ils ne se doutaient guère que je recevais leurs blondes les samedis après-midi pour rédiger les répliques de ces dernières… ah, le pouvoir incroyable des mots!
Les opportunités…
La vie se charge de nous placer devant diverses opportunités susceptibles de changer nos vies, selon nos circonstances particulières, mais elle se désintéresse des choix que nous faisons. Elle se contente d’observer pendant qu’on se tortille comme des haricots sauteurs du Mexique (haricots qui gigotent, car ils contiennent de petits vers qui les dévorent de l’intérieur en gigotant) à trancher la question de l’heure. Pour un bref instant, nous réussissions à captiver son attention… mais elle se dissipe aussitôt pour se confondre dans la cohue…
La question se pose, à savoir si l’on devient travailleur autonome par dessein, ou le devient-on par la grâce du destin. Je répondrais qu’à moins de nous nommer Jobs, Gates, Zuckerberg, Page, et cie., ou d’être né d’un père qui nous voit déjà comme le prochain président, premier ministre ou comme le joueur sur qui on compte pour remporter la coupe Stanley, il y a de fortes chances que nous soyons l’auteur de notre destin. Être l’auteur de notre propre destin, c’est un peu comme décider de la direction, la couleur et la saveur que nous voulons lui inculquer.
La gaffe, et la solution…
La gaffe, si elle existe, est de penser que nous ne sommes que les malheureuses victimes d’une situation que nous ne pouvons plus tolérer, ou qui n’est pas/plus à notre avantage, selon son point de vue. Nous sommes les maitres de nos vies. Nous avons la chance de vivre dans un pays qui nous accorde des droits que nous prenons trop souvent pour acquis, comme la liberté d’expression, la liberté de choix, de religion, d’association; d’éducation, le droit de gagner sa vie honorablement, d’être heureux, de vivre en communauté ou seul, à sa guise.
Nous avons, ici au Canada, le privilège de pouvoir choisir notre profession/métier/art en fonction de nos forces, nos désirs et nos moyens (euh, ouais… difficile d’y échapper à celle-là!) Les moyens ne sont pas équitablement accessibles, pénalisant une fois de plus les moins nantis. Un système capitaliste ne reconnait pas la notion d’opportunité égale, car ce n’est simplement pas à son avantage de le faire. La question demeure donc ambiguë… du moins, la réponse à ladite question.
La solution consiste, en premier lieu et comme bien d’autres choses, à changer mentalité. Je sais que je me répète souvent, mais le message va finir par passer, NOUS NE SOMMES PAS NÉS POUR UN PETIT PAIN… et c’est nous qui décidons. Nous décidons de ce qui nous accommode le mieux, ce qui ne fait pas/plus notre affaire, ce qui nous coûte le moins, et de ce qui nous touche de plus près.
Au risque de me faire chicaner, la vie est comme un jeu de dés à six côtés, une caractéristique logique prévisible qui se réserve un petit volet cabalistique. Je m’explique… vous êtes assis à la table de jeu, et le croupier vous passe vos dernières cartes, que vous vous empressez à examiner. Vous réalisez avec stupeur que vous détenez une main gagnante, mais la crainte de confronter l’inconnu vous gèle sur place… et l’opportunité vous glisse entre les doigts de pied comme les graines de sable d’une plage préférée.
Vous regardez les cartes du gagnant, et vous constatez que si vous aviez joué votre main, vous auriez gagné… (conjugué au conditionnel présent).
La vie est aussi fragile qu’elle l’est courte. La denrée dont vous disposez, et dont la valeur est la plus grande est votre temps. Nul ne sait de combien de temps il dispose, sa vie pouvant prendre fin à tout moment, rendant chaque inspiration précieuse, chaque instant vécu merveilleux, et chaque sourire inestimable.
De deux choix, le premier implique moins d’efforts à déployer, et je sais déjà qu’environ 95 % des gens qui remarqueront l’existence d’une nouvelle annonce vont préférer continuer leur trajet plutôt que de tenter de noter les coordonnées, ou la marque de l’annonceur. C’est plus facile de ne rien faire que de faire un effort. La loi de l’inertie le remporte à presque tout coup!
Le deuxième de deux implique se lever tous les matins, retourner ses messages, payer ses comptes fournisseurs, régler les problèmes en suspens depuis la veille, servir sa clientèle, atteindre ses objectifs de productivité, et une fois que vous aurez atteint ces objectifs, faites quelque chose de spécial et créez quelque chose, résolvez une problématique fatigante, et rendez vos clients heureux.
À vous de choisir…
Mise en garde
Prenez garde de ne pas laisser votre témérité mettre la sécurité de vos proches ni la vôtre en péril, car il n’existe aucune police d’assurance contre l’échec, et le parcours du travailleur autonome est parsemé d’embûches contre lesquelles vous feriez mieux de vous préparer.
Il n’est pas de mon intention d’endosser un quelconque service ou organisme en rédigeant ce billet. Mon intention fut de vous soumettre ma perspective sur les questions soulevées, et de vous offrir quelques pistes de solutions pour vous aider à voir plus clair.
Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.
Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.
Mot de la fin… (RESSOURCES)
Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!
Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
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Ah oui, j’allais oublier… cette opportunité de partager mon « X » vous est offerte sans frais!
J’ai hâte de vous lire…
Qu’en pensez-vous?
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Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.
Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
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