« La vie ressemble à un libre-service.
Il faut savoir attraper les plats avant qu’ils ne vous passent sous le nez. »
—
« Ce n’est pas le service rendu,
mais le geste de le rendre qui lui donne sa valeur! »
— Michel A. Di Iorio
Les COULIS de SAGESSE
Une réflexion sur le travail indépendant, sur la vente, et le service à la clientèle… signée Michel A. Di Iorio.
Il y eut un temps…
(Temps de lecture = moins de 3 minutes)
Il y eut un temps, de mémoire d’homme, que des services se rendaient entre voisins pour combler les besoins pointus liés aux manques de moyens, aux pénuries de main-d’œuvre, ou ses lacunes d’expertise. Les pourvoyeurs de services étaient connus de tous. Ils furent très appréciés pour leur altruisme, leur sens du devoir, leurs sens de responsabilités familiales, et leur expertise qui dépassait bien souvent et largement la nôtre.
Les parents et les voisins étaient comme nous, pas plus fins, ni plus smattes ou plus riches, mais il y avait toujours une place de libre pour les convives de fortune à leurs tables. L’entraide forgeait des amitiés et des allégeances à vie. C’était le bon temps, et pouf… tout a changé!
Les artisans de jadis se sont mis à se spécialiser. Les ouvriers se sont inscrits à des programmes de stages en milieux de travail, et les professionnels sont retournés polir leurs bancs d’école de leurs fessiers afin de maitriser leurs spécialités. Les organismes et les écoles se sont mis à livrer des certificats et des diplômes aux lauréats de leurs programmes spécifiques, faisant d’eux des diplômés sans vocations. et ces derniers ont compris que ces bouts de papier pouvaient se monnayer. C’est là que ça a tout basculé…
Les services ne se rendaient plus pour combler des besoins, du moins, pas les mêmes. Au lieu de combler les besoins des clients, la rentabilisation de ces apprentissages prit les dessus sur les problèmes à résoudre. Les artisans de carrière durent, dans bien des cas, se tasser pour faire une place aux commerçants dont la mission première était de faire un profit en échange d’une solution à un problème qui préoccupait le client. Il importait peu que la solution soit permanente ou temporaire, puisque l’obsolescence programmée ou planifiée avait prévu une vie utile spécifique à chacune de ces solutions…
En d’autres mots, l’altruisme, le sens du devoir et l’orgueil du travail bien fait, le sens des responsabilités familiales, l’expertise et la bonne volonté ont cédé leurs places respectives dans l’univers que nous habitions jadis. À leur place, nous avons substitués la commercialisation de produits et de services créés principalement pour nous faire dépenser nos avoirs au profit de tiers, nous obligeant même à les mettre en gage pendant un temps pour nous payer un bon moment, ou une bébelle dont nous nous lasserons bien assez vite.
Le système s’est donc développé, multipliant les opportunités d’améliorer notre sort en nous offrant des outils pour rentabiliser nos activités au dépens d’amitiés et d’allégeances forgées depuis la nuit des temps. Nous avons troqués nos anciennes valeurs pour une bouchée de pain que nous réclamons en échange des solutions que nous offrons, et nous sommes devenus malgré nous une société de consommation…
Quel gâchis...
Les mots justes… un rappel amical!
La gaffe, et la solution…
La gaffe, si elle existe, est d’avoir troqué nos valeurs pour une bouchée de pain. L’appât du gain fut plus fort que les liens qui jadis nous unissaient. Nous sommes devenus les parasites que nous détestons, comme en témoignent nos océans et nos dépotoirs.
La solution, quant à moi, consiste en un retour à nos valeurs de base, à la formule « payer vers l’avant », et à la conscientisation que la Terre que nous habitons n’est pas un dépotoir, et qu’il ne nous appartient pas. Nous avons comme privilège un environnement convenable à l’habitation humaine. Il s’agit de cesser de tenir pour acquis qu’il sera toujours capable de nous supporter…
La contrainte, si contrainte il y a, est la peur de perdre sa place au profit d’un tiers. Ce qu’on ne réalise pas, c’est qu’on est en train de détruire notre environnement contre une bouchée de pain et une passoire de promesses.
Mon opinion personnelle — Je crois que nous devrons raviser nos façons de faire, et de mettre un peu de perspective dans notre planification de carrière. Demandons plutôt pourquoi on est attiré par tel genre de carrière plutôt qu’une autre, et agissons pour le mieux… non pour s’enrichir. Ma mère m’a appris que je ne pouvais porter qu’une chemise à la fois.
Aux futurs entrepreneurs, il y a toujours moyen de mettre les chances de réussite de votre côté en vous préparant adéquatement tout d’abord, et en évaluant la pertinence des outils et liens qui vous sont offerts ICI.
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Mise en garde
Prenez garde de ne pas laisser votre témérité mettre la sécurité de vos proches ni la vôtre en péril, car il n’existe aucune police d’assurance contre l’échec, et le parcours du travailleur autonome est parsemé d’embûches contre lesquelles vous feriez mieux de vous préparer.
Il n’est pas de mon intention d’endosser un quelconque service ou organisme en rédigeant ce billet. Mon intention fut de vous soumettre ma perspective sur les questions soulevées, et de vous offrir quelques pistes de solutions pour vous aider à voir plus clair.
Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.
Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.
Mot de la fin… (RESSOURCES)
Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!
Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
Qu’en pensez-vous?
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Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.
Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
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