« Je ne suis pas un couturier, je suis un artisan, un fabricant de bonheur. »
— Yves Saint-Laurent
« Même le bonheur a un prix… »
— Michel A. Di Iorio
SALLE de NOUVELLES
Réflexion personnelle sur le travail indépendant, sur la vente, et le service à la clientèle… signée Michel A. Di Iorio.
Entrepreneur dans l’âme, ou artisan du bonheur?
(Temps de lecture = moins de 5 minutes — Suite de « Mon avenir, et mon destin… »)
Pour donner suite à mon billet de la semaine dernière, je vous offre comme anecdote un volet moins connu de ma vie, car c’est grâce à lui que je suis devenu l’homme que je suis…
La première entreprise que j’ai exploitée à mon compte fut un service illicite de distribution de feuillets paroissiaux dans la localité où je demeurais (mea-culpa). À l’âge de sept ans, j’avais déjà compris que je pouvais m’approvisionner en feuillets (produits) à l’église locale, et l’expérience démontra que je pouvais demander jusqu’à dix sous par feuillet pour le service de livraison à la porte, un montant non négligeable en 1959. Mon commerce illicite n’a duré que quelques semaines avant que la tante chez qui je demeurais ne découvre le pot aux roses et m’oblige à confronter monsieur le curé, muni de la totalité de mon butin, que j’ai dû lui rendre avec explications détaillées et aveux, sans oublier la pénitence qu’il ne manqua pas de m’infliger pour mon larcin. Telle fut ma première expérience, et ma première leçon des affaires…
Étrangement, ma tante s’est moins attardée sur la malhonnêteté de ma piraterie que sur la raison et les résultats de mon geste. Comprenant que mon larcin avait quand même la qualité d’avoir rendu service aux gens âgés du quartier, elle décida d’exploiter comme leçon à m’apprendre que l’argent n’était ni la seule ni la meilleure raison d’entreprendre. Elle se servit donc de mon larcin pour m’enseigner les bienfaits du bénévolat, et sa leçon prit racine. Grâce à son intervention, j’avais appris à rendre service aux autres, et j’aimais ça.
Le bénévolat est devenu pour moi un passe-temps plus qu’agréable, me permettant de toucher la vie de gens qui en avaient vraiment besoin. J’aimais ça rendre les gens heureux. Ça me procurait une plus grande satisfaction personnelle que pouvait le faire un chèque de paie surgonflé, alors j’ai continué à en faire, même si je devais transgresser les principes rigides de mon père, qui ne voyait dans le bénévolat qu’une perte de temps et d’énergie.
Mon père était du genre à toujours contester les motifs de mes choix. Ce n’était pas une mauvaise chose en soi, mais tout était assujetti à son obsession avec un profit mesurable en nombre de dollars rapportés, sinon il considérait que je perdais mon temps, et en entendre parler était indigne de son intérêt. Même si je bossais à deux et même trois emplois simultanément pour arrondir mes fins de mois, je n’arrivais pas à mériter son respect, car il considérait que je « perdais mon temps » à effectuer du bénévolat.
La rentabilité d’une activité était le seul gabarit dont il disposait pour évaluer mon progrès. À la longue, j’ai compris qu’il venait d’une autre génération, d’une époque plus difficile, et que son expérience de vie était radicalement différente de la mienne, alors j’ai lâché prise. Comme je m’étais éloigné assez jeune pour moins souffrir de ses rebuffades et ses critiques, il n’a jamais vraiment compris ce que je faisais dans la vie. Les rares fois que je lui confiais les détails d’un projet qui me tenait à cœur, il me demandait combien d’argent ça pouvait rapporter. J’avais beau lui expliquer que la valeur de mon implication ne se mesurait pas qu’en dollars, il arrivait difficilement à concilier ma situation personnelle avec ma situation financière, et à regret, nous nous sommes éloignés l’un de l’autre.
Conclusion
Après l’accident de travail qui m’obligea à réorienter ma carrière de paramédic, j’ai tenté ma chance dans le monde des affaires, ce qui m’a conduit à la profession de spécialiste en communication et artisan des mots (rédacteur et traducteur). Je ne suis pas devenu riche et célèbre comme mon père aurait souhaité, bien que mon nom et mon image furent médiatisés plus de fois que ceux de gens beaucoup plus riches et célèbres que moi. Mon compte en banque n’a jamais fait l’envie de ces gens, mais j’ai touché des vies, et j’ai reçu plus de remerciements qu’eux dans les yeux et les accolades de gens que j’ai eu le bonheur de toucher quand ils en avaient le plus besoin.
Et, si mon père pouvait encore m’entendre, je lui regarderais tout droit dans les yeux, et je lui dirais, « Voici la source de ma richesse, Papa. Même si elle ne m’assure pas une retraite aussi dodue que celle de gens riches et célèbres que j’ai côtoyé durant ma carrière, elle a comme mérite de m’appartenir. Personne ne pourra jamais m’en dérober. »
Je partage cette anecdote avec vous pour souligner la leçon apprise dans mon enfance. Suivez votre cœur, et demandez-vous ce que vous regretterez le plus à la fin de votre temps parmi nous. Et n’oubliez pas que la vie continue…
Les mots justes… un rappel amical!
LA GAFFE ET LA SOLUTION…
La gaffe, si elle existe pour moi, fût de perdre mon énergie à tenter de m’expliquer à un père qui ne pouvait accepter ni comprendre qu’il puisse exister des alternatives à la richesse pour dévêtir le bonheur dans mon cœur.
Dans le fond, je crois que son admiration était simplement inaccessible pour moi… et ça m’a manqué.
La solution pour moi fut d’apprendre à lâcher prise, et de vivre ma vie à ma guise, selon mon échelle de valeurs, sans m’attarder aux cahots qui m’étaient réservés dans le tournant (eh oui, il y en a eu plus d’un, dont certains furent infranchissables). Je le dis souvent pourtant que nous n’avons qu’une vie à vivre, mais nous avons de multiples chances de la réussir. J’ai fini par suivre mes propres conseils.
La contrainte, si contrainte il y a, est de douter de soi-même, de ses raisons et de ses habiletés à tirer son épingle du jeu de la vie. C’est humain, mais c’est paralysant.
Mon opinion personnelle — J’ai la conviction que nos voies sont tracées d’avance, mais je suis d’avis que nous avons la possibilité d’inverser la vapeur si nous y croyons assez pour prendre le saut. Ce n’est pas pour tout le monde de prendre ce saut, j’en conviens, car le prix peut être difficile à digérer, voire impossible dans certains cas. C’est une question très personnelle à laquelle je ne crois pas qu’il existe de bonne ou de mauvaise réponse. C’est à chacun de nous de tracer son itinéraire…
Et la vie continue…
Aux futurs entrepreneurs, il y a toujours moyen de mettre les chances de réussite de votre côté en vous préparant adéquatement tout d’abord, et en évaluant la pertinence des outils et liens qui vous sont offerts ICI.
Mise en garde
Prenez garde de ne pas laisser votre témérité mettre la sécurité de vos proches ni la vôtre en péril, car il n’existe aucune police d’assurance contre l’échec, et le parcours du travailleur autonome est parsemé d’embûches contre lesquelles vous feriez mieux de vous préparer.
Il n’est pas de mon intention d’endosser un quelconque service ou organisme en rédigeant ce billet. Mon intention fut de vous soumettre ma perspective sur les questions soulevées, et de vous offrir quelques pistes de solutions pour vous aider à voir plus clair.
Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.
Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.
Mot de la fin… (RESSOURCES)
Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!
Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
Qu’en pensez-vous?
Tout le monde a une histoire à raconter. Si vous désirez partager les opportunités qui ont marqué votre parcours, écrivez-moi à info@lacoulisse.ca, ou sur les réseaux sociaux. N’ayez crainte, il me fera plaisir de vous répondre avec diligence. Votre histoire pourrait aider un travailleur autonome en devenir, alors je vous invite à la partager avec nous dans LA COULISSE.
Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.
Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
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