Quantcast
Channel: Michel A. Di Iorio – Magazine LA COULISSE
Viewing all articles
Browse latest Browse all 172

Le retour de vacances – revisité…

$
0
0

« Être en vacances, c’est n’avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire! » — Robert Orben

« VACANCES??? » — Michel A. Di Iorio 

CHRONIQUE des ARTISANS

Le retour de vacances – revisité…

Quand nous fréquentions l’école, les vacances n’arrivaient jamais assez vites, et lorsqu’elles arrivaient enfin, elles ne duraient jamais assez longtemps…, vous vous souvenez? Quand on a grandi, la notion des vacances prenait une tout autre allure, car elle nous permettait de recharger nos batteries et de prendre une bouffée d’air fraiche, laissant nos tracas derrière le temps d’une semaine, peut-être deux; juste le temps de se dépayser un peu avant de rentrer au bercail, mais vous êtes-vous déjà demandé comment nos ancêtres vivaient ça, eux?

Des gens riches, vous savez, il y en avait encore moins ces temps-là, surtout au Québec. La plupart étaient des cultivateurs, coureurs des bois ou journaliers. La notion des vacances était, à cette époque, non existante, car il fallait travailler, et l’ouvrage ne se faisait pas tout seul. Ils avaient assez de difficulté à gérer les fêtes religieuses et d’appliquer l’interdiction formelle de travailler le jour du dimanche.

Les citadins, quant à eux, furent, pour la majorité, des artisans, des ouvriers de manufacture et des travailleurs à la pièce. Les femmes et les enfants étaient limités à une soixantaine d’heures de travail par semaine en manufacture.

Saviez-vous que ce n’est qu’au début des années 1940 que les syndicats se mirent à réclamer des vacances payées pour leurs membres? Effectivement, une ordonnance fixait en 1946 pour tous les travailleurs québécois un congé obligatoire d’une semaine par an, et ce n’est qu’alors que la notion des vacances familiales prit son envol, nourrissant tour à tour l’industrie du loisir et l’industrie touristique.

Les spécialistes de la santé au travail déclaraient enfin que la prise régulière de vacances contribuait à améliorer la productivité des employés. « Quand tout le monde est reposé, on a un meilleur service à la clientèle, une meilleure productivité dans l’entreprise et, surtout, de meilleures interactions entre employés et gestionnaires », affirme Luc-Richard Poirier, conférencier sur la santé au travail. Pourquoi alors que de moins en moins de Québécois se permettent-ils de prendre des vacances bienfaisantes?

Depuis 1970, les chercheurs constatent qu’environ la moitié des Québécois n’arrivent pas à en prendre. Selon les statistiques, en 1970 environ 60 % de la population se payait des vacances, définies comme un minimum de 4 jours ouvrables consécutifs, tandis qu’en 1995, ce nombre avait chuté à un citoyen sur deux. Plus déconcertant encore est le fait qu’environ 20 % de ces privilégiés passent leurs congés annuels à faire du Balconville.

Parmi les obstacles majeurs pour les Québécois à la prise régulière de vacances, notons :

  • des moyens financiers insuffisants
  • la précarité de l’emploi
  • des horaires brisés
  • des horaires à temps partiel
  • des horaires sur appel
  • un nombre d’heures insuffisant pour suffire aux besoins de la famille
  • occuper deux et trois emplois simultanément
  • de plus en plus de travailleurs en situation précaire sont des travailleurs autonomes.

La réalité pour plusieurs d’entre eux est que le seul moment qu’ils peuvent envisager des vacances est une période morte (sans contrats en attente), et cela se produit souvent en basse saison, ce qui offre moins d’intérêt pour le travailleur autonome qui éprouve de la difficulté à sortir de ses quatre murs. Selon M. Jean Stafford, professeur au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, le travailleur québécois moyen est plus préoccupé par le rendement que par les vacances, préférant l’argent et la sécurité qu’elle lui procure aux loisirs.

Dans les faits, il est peu motivant pour un travailleur autonome de prendre des vacances s’il n’a rien qui l’attend à son retour. Ce n’est souvent qu’avec l’apport de l’autre parent que les vacances reprennent leur importance au sein de la famille des travailleurs autonomes mieux nantis.

Plus ça change et plus c’est pareil! Pour le travailleur autonome contemporain, ses vacances estivales, comme ses plus jeunes, prennent place sur la banquette arrière entre les sacs d’épicerie et sa propre santé.

Qu’en dites-vous?

Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE

Sources et références

Publicité dans LA COULISSE

pr-sample2

Pour jouir d’une visibilité privilégiée dans une revue spécialisée, lue par des collègues, partenaires, fournisseurs, compétiteurs et T/A (anciens, en devenir et actuels)… annoncez-vous dans « LA COULISSE ».  

La simplicité vaut son pesant d’or! Avec « LA COULISSE », votre site Web peut être en ligne en moins de temps et à peu de frais pour véhiculer votre message! Communiquez avec nous au (514) 994-0967 pour connaitre nos forfaits Webs et publicitaires. Nous offrons des forfaits pour tous les budgets, incluant une option Web sur plateforme WordPress, accessible aux travailleurs autonomes et aux petits entrepreneurs.

« LA COULISSE » offre un topo gratuit sur le monde insolite du Québec entrepreneurial. Suivez-nous dans la coulisse à la recherche de novateurs québécois méconnus du nouveau millénaire, et découvrez une multitude d’outils pour vous aider à réaliser votre rêve de lancer votre propre entreprise!

Nous connaissons tous la valeur d’une publicité efficace, mais peu de travailleurs autonomes disposent d’un budget publicitaire bien garni pour lancer leur nouvelle entreprise avec assurance.

La publicité, c’est souvent une affaire de gros sous, mais « LA COULISSE » ne voit pas les choses ainsi. Ses promoteurs savent combien il est difficile de se démarquer, faute de liquidités.

« LA COULISSE » lève le voile sur l’entrepreneur fantôme qui travaille de son garage, ou tout bêtement du coin de sa table de cuisine pour vous offrir une marchandise ou un service de qualité, à prix et à conditions avantageuses!

« LA COULISSE » vous propose des histoires insolites et cocasses, ainsi qu’un coup d’oeil privilégié sur les dessous du Québec entrepreneurial en vous présentant les novateurs méconnus du Québec.

Joignez-vous à « LA COULISSE » pour un bref survol du Québec de demain, grâce aux efforts conjugués des travailleurs autonomes et des entrepreneurs québécois d’aujourd’hui!

lacoulisse.ca (514) 994-0967

[contact-form]

writers29

Vous avez une bonne plume?

Vous avez vécu une situation cocasse ou insolite, cueillie, murie, vieillie ou même pourrie dans l’univers du travail autonome? Si vous croyez que d’autres apprécieraient votre anecdote, rendez-vous ICI pour connaître les critères de soumission d’articles à « LA COULISSE ».

Faites connaître LA COULISSE à vos amis et collègues entrepreneurs / travailleurs autonomes… 

Vous avez apprécié ce billet? Aidez-moi à faire connaître LA COULISSE en partageant ce billet sur vos réseaux sociaux. Pour ce faire, vous n’avez qu’à cliquer sur les icônes des réseaux sociaux que vous utilisez.

Merci.

N.B. L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.

Cet article Le retour de vacances – revisité… est apparu en premier sur Magazine LA COULISSE.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 172

Trending Articles