«J’enseigne dans une école qui vend l’éducation comme moyen de nous offrir une vie meilleure, mais je n’y ai pas plus accès que vous!»
— Kimberly Ellis-Hale, professeure contractuelle, Université Wilfrid Laurier
«L’éducation vous place devant la porte; l’expérience vous dit comment l’ouvrir!»
— Michel A. Di Iorio
Les COULIS de SAGESSE…
Une réflexion empirique à l’intention de travailleurs autonomes actuels et en devenir,
signée Michel A. Di Iorio
«L’arnaque du marché de l’emploi…» implique une fausse représentation de l’emploi, ou une image corrompue (une fausse idée) des conditions, bénéfices et attentes véritables de l’emploi. Elle suggère qu’un diplôme garantit ipso facto un bon emploi, mais il s’agit d’une promesse vide, car le marché ne supporte plus les vérités du passé.
La norme contemporaine met tout le monde sur le qui-vive, car autant on exige le diplôme, autant on demande de l’expérience pertinente, et les deux à la fois se présentent rarement au même rendez-vous en même temps. Ma mère me répétait souvent que je ne pouvais avoir mon gâteau et le manger en même temps… mais est-ce la norme du marché de l’emploi?
«Une bonne éducation vous procurera un avenir prometteur. Avec une bonne éducation, vous trouverez un bon emploi», déclare Kimberly Ellis-Hale, une chargée de cours de l’Université Wilfrid Laurier à Waterloo, en Ontario, qui enseigne la sociologie et d’autres sujets. «Pour les générations passées, ce fut peut-être le cas, mais je ne crois pas qu’il en soit ainsi pour les générations futures.»
Quand j’étais étudiant, un diplôme était garant d’un emploi bien rémunéré, au solde d’une entreprise complaisante et généreuse. Un diplôme ouvrait des portes closes comme une barre à clous. Les portes de l’emploi cédèrent devant le pouvoir persuasif d’un bout de papier arborant un sceau et quelques signatures, un sourire humain et des souliers de cuir bien brossés. Les employeurs nous séduisirent avec des offres salariales généreuses, des conditions de travail enviables, et des garanties d’emploi. Qu’est-ce qui a donc rendu le marché de l’emploi précaire comme plan de carrière?
L’émergence de la classe moyenne, et l’augmentation de son pouvoir d’achat favorisèrent l’évolution des habitudes de consommation, qui reflétèrent jadis la situation du marché de l’emploi. Autant que nous disposions de la certitude de nous décrocher un avenir prometteur, autant le marché du travail s’est détérioré depuis, en termes de sécurité d’emploi, de pouvoir d’achat pour les salariés en début de carrière, et en termes de conditions générales de travail. Les syndicats avaient réussi à sortir la main d’œuvre de l’ombre, mais le marché a prévisiblement évolué. Son ombre englobe maintenant les perspectives de carrière dans un marché de travail saturé de clients difficiles d’une part, et de grossière incompétence de l’autre. Si ce n’était pas des chiffres qui ont augmentés, on se croirait presque retournés dans le passé.
L’inexpérience des millénaires n’est pas de leur faute. Les employeurs exigent de l’expérience qui ne peut être acquise sans se salir les mains (voilà ce qu’on appelle de l’expérience). En revanche, les millénaires possèdent une dextérité technologique enviable, réduisant au minimum, dans bien des cas, l’apprentissage pour assumer leur nouvel emploi.
Le paradoxe du marché!
Pour le travailleur d’expérience, une formation continue est parfois exigée, mais au lieu de brandir les fanions d’avancement dans votre carrière, on vous dit que la formation supplémentaire (lorsqu’elle existe et qu’elle vous est offerte) est devenue une condition d’emploi «sine qua non».
En d’autres mots, on demande aux plus jeunes une expérience qu’ils ne peuvent que difficilement acquérir, et aux plus vieux, une formation d’appoint… dans le meilleur des mondes ça serait une excellente combinaison, mais en pratique elle est difficile, pour ne dire que cela, à réaliser; à moins que…
La gaffe, et la solution…
La gaffe, si elle existe, est de laisser une belle opportunité nous glisser entre les doigts d’utiliser une ressource «non renouvelable» dont nous disposons en abondance en ce moment pour mentorer nos plus jeunes. La gaffe, c’est de refuser de reconnaitre que nous pouvons y arriver à l’aide d’un peu d’ouverture d’esprit, un peu de tolérance, et à l’aide de nos travailleurs d’expérience. Simple, n’est-ce pas? Alors, si c’est si simple, pourquoi certains employeurs tardent-ils à se réveiller? Ils laissent cette ressource leur glisser entre les doigts comme autant de grains de sable sur une plage…
Je n’arrive pas à croire le nombre de retraités et de semi-retraités qui se cherchent actuellement du travail pour se désennuyer, quand ce n’est pas tout simplement pour arrondir leurs fins de mois. Ce que je constate, c’est la perte inutile d’une ressource précieuse pour la transmission de notre savoir et de nos compétences. On préfère engager un pensionnaire pour accueillir les clients à la porte plutôt que de le valoriser pour ce qu’il pourrait transmettre de son expérience aux plus jeunes. En revanche, les jeunes pourraient transmettre certaines notions technologiques à nos plus ainés… une situation où tous y gagneraient!
La solution, c’est d’agir pendant qu’il en est encore temps, et empêcher la dilapidation méthodique inutile de notre richesse véritable, car contrairement à la croyance populaire, la richesse ne se mesure pas qu’en dollars; elle se mesure par notre capacité de production, notre «savoir-faire», notre efficacité, et notre habileté à recruter de nouveaux clients. Notre richesse collective se terre au fond de l’expérience collective acquise par nos travailleurs vétérans… ces mêmes que l’on refuse d’engager sous prétexte qu’ils ne projettent pas l’image «dynamique» de notre jeunesse.
L’arnaque du marché de l’emploi est de nous berner avec des promesses d’avenir qui ne sont plus réalisables… elle nous miroite l’impossible, nous promet l’improbable et nous laisse avec le goût amer d’une occasion ratée. La faute nous appartient. On s’est éloigné du temps où on valorisait l’apport de nos ainés. Ils n’y seront pas indéfiniment.
Je me souviens de longues marches en compagnie d’un grand-père qui me racontait comment c’était pour lui… et je suis reconnaissant pour ces moments privilégiés. Ils m’ont aidé à devenir qui je suis. Je me réjouis de l’occasion qui m’est offerte chaque fois que je passe du temps avec mes ainés, car j’apprends toujours de quoi que j’ignorais. En revanche, je suis grand père à mon tour, et je souris chaque fois qu’un de mes petits enfants me demande mon avis…
Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.
Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.
Mot de la fin… (RESSOURCES)
Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!
Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
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Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
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Michel A. Di Iorio
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