«Il n’y a pas de victoire rapide dans l’entrepreneuriat.
Ça prend des années pour devenir un succès du jour au lendemain!»
— Sir Richard Branson

«Si c’était facile, tout le monde serait millionnaire!»
— Michel A. Di Iorio

Les COULIS de SAGESSE…

«Si je pouvais recommencer…»

Une réflexion empirique à l’intention de travailleurs autonomes actuels et en devenir
signée Michel A. Di Iorio 

Si je pouvais recommencer, comment m’y prendrais-je? Comment convertirais-je mon capital d’expérience en démarches complémentaires déterminantes pour assurer mon succès en temps opportun? Qu’offrirais-je comme conseils pratiques à ceux qui cherchent à se réaliser par le biais du travail autonome? Et enfin, quels pièges leur conseillerais-je d’éviter?

Avant d’aborder ces questions pertinentes, je vous avertis que si vous rêviez d’un succès instantané, vous risquez une déception amère. Monter une entreprise est un marathon, pas un sprint! «Ça prend des années pour devenir un succès du jour au lendemain,» selon Sir Richard Branson, le fondateur de la société Virgin. Ce qu’on ne vous dit pas, c’est que le processus est fastidieux, laborieux, et le quotidien est souvent ennuyeux. Voilà…

Maintenant que je vous ai annoncé la mauvaise nouvelle, allons de l’avant, car vous continuez à lire. La toute première chose à faire est de vous trouver un problème à résoudre. «Assez simple,» me diriez-vous, mais ça demande quand même une petite recherche. Non seulement faudra-t-il vous trouver un problème à résoudre, il faudra que votre solution soit un service en demande, que vous possédiez les compétences, l’outillage, les permis, les assurances et la main d’œuvre nécessaires pour l’offrir, en supposant que la situation compétitive soit réceptive à l’accueil d’un nouveau joueur, et enfin, que votre clientèle soit disposée à vous payer en échange de ce service, sinon ce ne sera que du bénévolat…

Encore «Assez simple,» me diriez-vous, mais pas nécessairement évident. Chaque domaine est assujetti à ses particularités, tombant sous la gouverne d’une loi ou d’une autre, alors il faudra y investir un minimum de temps de recherches et de préparation pour éviter les pièges qui vous guetteront dans le détour, et croyez-moi quand je vous dis qu’ils (les pièges) vous trouveront; ils sont doués pour ça. Vous serez contraint à mettre en place un programme de promos/publicités pour annoncer aux clients potentiels que vous y êtes, et que vous êtes l’intervenant(e) de la situation.

Bien que mes services ont toujours tourné autour de la communication, j’ai passé par divers créneaux avant de saisir que ce que mes clients appréciaient le plus de moi était ma seconde nature, soit la rédaction/traduction de texte. Mes clients éprouvaient de la difficulté à rédiger et traduire leurs textes convenablement, mais moi j’en mangeais! Que voulez-vous? Nous habitons le Québec, et nos origines mixtes créent un besoin pour des rédacteurs et des traducteurs afin que tout ce beau monde arrive à se comprendre…

J’ai passé un long moment à me chercher avant de trouver les clients qu’il me fallait. J’ai cherché dans les racoins, les tournants et les diverticules de la vie, mais ces lieux étaient infestés de faux riches qui me promettaient la lune, pour enfin ne payer qu’en poussières d’étoiles.

Je me suis donc prosterné devant les riches et célèbres, mais là aussi ce fut une perte de temps. Les mieux nantis évitaient de retourner mes appels par crainte que je leur présente une note d’honoraires. Quelques célèbres me devaient leur célébrité, mais une fois cette dernière acquise, je n’étais plus aussi indispensable. Je me suis donc retourné vers les moins nantis, mais ils ne pouvaient s’offrir mes services…

«J’ai donc appris l’humilité en admettant que je ne possède pas toujours la solution aux problèmes. J’ai appris à pardonner l’ignorance en transmettant le bénéfice de mes compétences à ceux qui voulaient apprendre. J’ai appris à me débrouiller devant le néant, car même devant rien, j’avais quand même de la valeur à partager avec les autres. J’ai appris à m’aimer…» — Faites-vous confiance et foncez dans le tas.

À la longue, ma persévérance m’a permis d’identifier les clients disposés à payer pour des textes et traductions de qualité. Grâce aux bons conseils d’un client qui en avait vu d’autres, j’ai appris à déterminer la valeur réelle des services que j’offrais, et à mieux cibler ma clientèle. Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça? Parce que vous aurez à déterminer qui vous êtes… ça risque de prendre un petit moment avant que vous ayez la certitude d’être sur la bonne voie.

La gaffe, et la solution…

La gaffe, si elle existe, possède les qualités d’une lame à deux tranchants. D’un côté, il ne faut pas se laisser décourager par les circonstances de la vie, les inconvénients comme le manque d’appuis, de ressources, et encore moins par les commentaires démotivants de nos proches, et malheureusement… il y en aura. Ce sont eux qui font le plus de ravages, car nos proches possèdent la clé de notre console de pitons, et même s’ils se disent bien intentionnés, ils sont habituellement les plus cinglants.

En supposant que vous avez réussi à naviguer autour de ces contraintes (ne riez pas, car c’est à ce niveau que la plupart abandonnent), je crois que la première entité à créer est son «groupe matermind». Selon Napoléon Hill, c’est «la coordination des connaissances et des efforts de deux ou plusieurs personnes qui poursuivent un but précis et commun dans un esprit d’harmonie.» Plus simplement, il s’agit d’une rencontre périodique d’un groupe de 3 à 6 personnes ou plus dans le but de s’entraider, de réfléchir, de se donner des conseils et de résoudre des problèmes ensemble.

Si vous êtes continuellement entouré de gens de la classe moyenne (environ la moitié de la population québécoise), vous ferez probablement partie de cette même classe (au Québec, un couple avec deux enfants, gagnant entre 47 150 $ et 94 304 $ après transferts et impôts, est réputé faire partie de la classe moyenne. Pour une personne seule, la fourchette varie de 23 575 $ à 47 152 $.).

Ne vous fiez pas sur vos compétences actuelles ni sur celles de vos employés. La technologie change si rapidement que la compétence acquise par un cours technologique entamé au mois de septembre risque d’être désuète avant la remise des diplômes.

La solution est d’agir pendant qu’il en est encore temps. Misez sur la veille technologique et stratégique, sur la mise à niveau de vos compétences et celui de vos employés/collaborateurs. Si votre parc informatique dépasse les trois à cinq ans, songez à le moderniser, et n’oubliez pas d’effectuer la mise à jour de vos logiciels.

Les membres de votre groupe mastermind ne seront pas forcément impliqués dans vos affaires. Des candidatures à considérer pourraient inclure, sans se limiter, à vos conseillers financiers, votre notaire ou avocat, votre banquier, un professeur, des collègues ou connaissances ayant connu un certain succès dans les affaires. Vous ne suivriez pas les conseils d’une personne qui n’a jamais créé une entreprise prospère, n’est-ce pas? Votre groupe mastermind devra être constitué en tenant compte de cette réalité.

J’ai compris la sagesse de la citation «ceux qui s’assemblent se ressemblent», et je vais vous dire comment. Vous ressemblerez aux cinq ou six personnes avec qui vous passez le plus de temps. Si vous passez beaucoup de temps avec des entrepreneurs à succès, vous ferez de belles rencontres, et votre réseau s’enrichira en y joignant des exemples à émuler.

Développez une relation de confiance avec les décideurs qui vous entourent, comme votre banquier, joignez-vous au Club Optimiste, faites partie des Chevaliers de Colomb de votre localité, joignez-vous à la Chambre de Commerce locale, bref… impliquez-vous dans votre communauté. Bien que le topo du commerce est en transition, l’achat local n’a pas encore soufflé son dernier mot.

Développez vos compétences technologiques. Apprenez à naviguer les réseaux sociaux, mais ne négligez pas de cultiver une politique de fourniture, d’achat et d’implication sociale locale. Le monde entier peut être en pleine mutation, mais nous demeurons au Québec, la mère de la résistance au changement. Même si les temps changent, le monde s’adapte à son propre rythme par chez nous.

Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.

Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.

Mot de la fin… (RESSOURCES)

Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.

Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!

Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!

Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE

Partager mon «X»

Je veux partager mon « X » avec vous qui suivez l’aventure du magazine LA COULISSE depuis son lancement en 2013! Pour y arriver, je vous offre par l’intermédiaire de mes billets hebdomadaires des liens utiles vers des outils pratiques en ligne, et un véhicule pour distribuer votre histoire parmi les travailleurs autonomes actuels et en devenir. Que ces derniers se retrouvent sur Linked-In, Facebook, Twitter, Google+, Pinterest, Reddit, Tumblr ou Pocket, LA COULISSE y cultive une présence en y publiant des billets hebdomadaires, des billets occasionnels signés par ses membres contributeurs, ainsi que des anecdotes tirées du vécu.

À titre d’information, le magazine LA COULISSE double son lectorat chaque année depuis sa fondation. Le magazine s’adresse à un lectorat varié, qui inclut des travailleurs indépendants actuels et en devenir, des journalistes, des chasseurs de têtes, des professionnels, des représentants de divers ministères, des chefs d’entreprise de toutes tailles, des annonceurs, des représentants de compagnies de publicité, des artistes, des agences, des paramédics, des policiers, des pompiers, des fonctionnaires, etc.

Je vous offre un lectorat sérieux qui ne demande qu’à lire vos histoires, que je vous invite à me soumettre en cliquant d’abord sur les critères de sélection afin de vous assurer de respecter ses énoncés. Une fois que vous en aurez pris connaissance, vous n’aurez qu’à me transmettre votre texte par courriel, en prenant soin d’inclure vos coordonnées afin que je puisse communiquer avec vous, au besoin. Veuillez noter que je ne communiquerai qu’avec les auteurs dont les histoires auront été retenues.

Ah oui, j’allais oublier… cette opportunité de partager mon « X » vous est offerte sans frais!

J’ai hâte de vous lire…

Qu’en pensez-vous?

Tout le monde a une histoire à raconter. Si vous désirez partager les opportunités qui ont marqué votre parcours, écrivez-moi à info@lacoulisse.ca, ou sur les réseaux sociaux. N’ayez crainte, il me fera plaisir de vous répondre avec diligence. Votre histoire pourrait aider un travailleur autonome en devenir, alors je vous invite à la partager avec nous dans LA COULISSE.

Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!

N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.

Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
Rédaction et publicité : 514.994.0967
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