«On n’ouvre pas une boîte de nuit dans un cimetière…» — Larry Page
«Si les morts pouvaient parler, je serais le premier à en ouvrir un…»
— Michel A. Di Iorio
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Les COULIS de SAGESSE…
«On n’ouvre pas une boîte de nuit dans un cimetière…»
Une réflexion empirique à l’intention de travailleurs autonomes actuels et en devenir
signée Michel A. Di Iorio
On n’ouvre pas une boîte de nuit dans un cimetière… il risque d’avoir peu de preneurs payants. À quoi bon lancer une idée «géniale» si personne n’ose, ou ne peut s’offrir le bénéfice de votre idée? Vous aurez beau vous installer entre deux dunes de sable situées au milieu d’un désert, votre kiosque de limonade risque de voir son offre, comme son produit, s’évaporer avant d’étancher la soif d’un premier client…
Vous pourriez être assis sur une idée géniale, mais si vous la proposez au mauvais client, au mauvais moment ou au mauvais endroit, elle ne se vendra pas. Votre client ne s’y intéressera pas. Vous courrez même le risque de voir votre client préférer la solution d’un compétiteur à la vôtre, persuadé d’avoir conclu une meilleure affaire. Votre idée «géniale» sera, à toutes fins pratiques, sans valeur pour lui, et vous perdrez la vente.
Vous vous demandez sans doute où je m’en vais avec ça, et je vais vous répondre en vous disant d’où j’arrive avec tout ça. J’ai appris cette leçon aux puces de Saint-Eustache. Je me cherchais à l’époque. Je venais de me remettre d’un accident de travail, mais l’industrie préhospitalière n’avait pas les infrastructures en place à l’époque pour recycler ses éclopés, et une occasion m’est tombée des cieux pour vendre des «cache-oreilles unisexes».
J’avais besoin d’argent, alors j’ai loué un emplacement au marché de Saint-Eustache, quelque part entre les lunettes de soleil et les outils anciens… euh, pardon? Ah oui, des cache-oreilles unisexes (des brassières). Au fait, je ne réussissais pas à en vendre beaucoup de la manière traditionnelle, et les clientes qui déambulaient dans ma rangée ne semblaient pas trop intéressées à les essayer dans ma cabine d’essayage de fortune (une histoire de pudeur, je crois). Je me suis donc enfilé une brassière sur la tête, passant les bretelles derrière mes oreilles, et je me démenais comme un bonimenteur pour convaincre les compagnons de ces dames qu’il s’agissait d’une pierre à deux coups, et ça a marché, enfin, un peu…
J’en ai effectivement vendu, mais ce que j’ai retenu de cette expérience, c’est que l’emplacement physique y était pour beaucoup. J’ai changé de rangée la fin de semaine suivante, et j’ai changé de produit. J’ai opté pour des t-shirts en remplacement des cache-oreilles unisexes, et j’ai légué les soutiens-gorges à notre boutique de lingerie fine (j’ai touché à divers domaines avant de trouver ma vocation).
J’en ai donc tiré quelques leçons, comme l’importance d’offrir la bonne solution au bon client, au bon moment et au bon endroit. Il m’arrive encore de commettre des erreurs, bien que moins fréquemment; c’est ce que nous apporte l’expérience. J’ai aussi appris que le ridicule ne tue pas. Il met les gens plus à l’aise, leur ouvrant l’esprit à l’inattendu, et par la platebande à l’opportunité.
Mais, la leçon qui m’a le plus marqué dans ce contexte fut que l’emplacement est roi pour le succès d’un commerce au détail, contrairement aux commerces de service… mais savez-vous quoi? Bien qu’en apparence le tout soit en train de s’adapter pour accommoder les nouvelles tendances à la consommation… l’emplacement, même si elle ne se réfère qu’au cyberespace, est aussi déterminant pour le succès du travailleur autonome qu’il l’a toujours été pour le commerce traditionnel.
La gaffe, et la solution…
La gaffe, si elle existe, est de croire que si vous le construisez, ils viendront. Ce n’est pas si facile que ça pour la majorité des travailleurs autonomes, et à moins de posséder le toucher de Midas, vous ne ferez pas exception à la règle. Il s’agit d’une phase décisive pour le succès éventuel, et le bilan final de votre commerce de détail.
Comment fait-on pour se choisir un bon emplacement? La réponse à cette question devient de plus en plus nébuleuse, car les règles du commerce changent pour accommoder les nouvelles habitudes de consommation. Ce qui était autrefois un emplacement de choix ne l’est plus, à moins de lancer une franchise qui garantit l’achalandage de la bannière… et même là, rien n’est coulé dans le béton.
Pour les cybercommerçants, la problématique persiste et se multiplie, car la compétition se transpose dans l’environnement informatique et les bonnes grâces de Google, le bébé à Larry Page. la compétition se fait de plus en plus sentir au fil des mois et des ans, mais l’optimisation pour plaire aux moteurs de recherche est encore dans son enfance, et personne ne peut encore garantir la performance de leur intervention. Certes qu’il y a des mesures pour améliorer sa visibilité, mais elles coûtent aussi cher que les méthodes plus traditionnelles, et le processus en est un par tâtonnements (essai et erreur).
La solution, et on ne le dira jamais assez, est de bien vous préparer en choisissant votre emplacement avec soin. Votre succès en dépend. Approfondissez vos recherches préalablement en effectuant une étude d’implantation avec le concours d’une firme d’experts. Ils tiennent compte de facteurs que vous ne pouvez même pas imaginer, et vous remettront un rapport concluant qui exposera les variables d’une façon impartiale.
Pour les cybercommerçants, comme pour les pourvoyeurs de services, les mêmes règles s’appliquent, mais à un degré moindre, car l’emplacement physique n’a que peu d’importance dans la balance. Ce qui importe est l’association qu’en fait le client avec ses habitudes de consommation, la facilité d’accès à votre service/boutique en ligne, les modalités de service/paiement/livraison, la politique d’échange, et bien évidemment la vitesse du serveur.
Pour mieux illustrer, il existe des systèmes qui offrent un service professionnel d’accompagnement à la configuration, l’optimisation pour les moteurs de recherche, et le jumelage avec des centres virtuels qui reçoivent une multitude de visiteurs mensuellement. Ces plans ne sont pas une panacée, mais ils offrent une solution viable et accessible pour le travailleur autonome non initié.
Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.
Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.
Mot de la fin… (RESSOURCES)
Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!
Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
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J’ai hâte de vous lire…
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Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.
Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
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