Les saisons du succès
«On dit que le secret du succès est d’être là où il faut, quand il faut. Mais comme on ne saura jamais quand ça sera, il faut trouver l’endroit idéal et y rester planté.» — Bill Watterson
«Les saisons changent, et les fortunes suivent! Il s’agit, pour les saisir, de ne pas s’être endormi aux commandes quand elles passent…»
— Michel A. Di Iorio
Les COULIS de SAGESSE
Les saisons du succès…
Une réflexion empirique à l’intention de travailleurs autonomes actuels et en devenir,
signée Michel A. Di Iorio
Les saisons du succès évoquent dans mon esprit la notion d’un changement cyclique, mais la longueur des cycles peut varier en fonction de divers facteurs. Nous savons tous que les saisons changent, et ce qu’il y a de merveilleux c’est que les fortunes suivent souvent ces changements. Ce qui laisse à supposer qu’il s’agit que de les saisir dans le tournant, mais il n’y a que peu de choses qui vaillent réellement la peine de faire qui sont aussi faciles que ça… demandez aux joueurs du Canadien!
Je n’ai jamais été un sportif de divan. Je ne connaissais donc pas les noms ni les prouesses des joueurs. Sans critiquer les inconditionnels du sport professionnel, j’ai préféré participer au jeu durant ma jeunesse au lieu de regarder jouer les autres. Cette même volonté m’a poursuivie tout au long de ma carrière. Ce que ma participation aux sports organisés m’a appris, c’est qu’on pouvait influencer la longueur des cycles… à condition d’y mettre le temps et les efforts. Ah oui… un ingrédient essentiel est de croire en soi, et en son habileté à résoudre les problèmes de clients éventuels.
Ce n’est pas facile d’attendre, ni donné à tous de pouvoir le faire le temps qu’il faudrait pour profiter des occasions qui se présentent en coulisse, et plusieurs abandonnent avant même de réaliser leurs projets. Parmi les témoins de ces changements, un nombre considérable d’entrepreneurs échouent, faute de vision, d’adaptabilité, ou d’un manque de préparation adéquate, soient les variables incontournables de l’équation, et ultimement du succès que vous convoitez en affaires.
Rien n’est si simple que ça, vous allez dire, et vous avez raison. Cependant, on présume qu’avant de prendre la décision de vous lancer en affaires vous avez fait une étude de marché pour déterminer s’il y avait un véritable besoin pour votre produit ou service, que vous avez déterminé qu’il y avait un marché suffisamment dense pour supporter vos efforts de commercialisation, et que vous aviez les moyens de résister aux périodes creuses en début d’exploitation. Mais, qu’est-ce qui arrive quand ces périodes «creuses» se produisent de façon imprévisible en cours d’exercice?
Comme avec le sport professionnel, plusieurs facteurs jouent un rôle décisif dans le compte final de la joute, et ce ne sont pas toujours les vedettes qui remportent la coupe. Il arrive parfois des opportunités au cours d’une joute ou d’une saison, et un geste, ou une suite de gestes instinctif(s) remporte (nt) la joute ou la saison, donnant naissance à de nouvelles idoles. C’est parfois comme ça que ça se produit en affaires, et il vaut mieux se parer aux éventualités si l’on veut éviter l’élimination. C’est ici que le fameux plan «B» prend toute son importance, et que votre succès risque de prendre son envol…
Les saisons changent, et les fortunes suivent…
Le plan «B»
Le plan «B», selon certains «gourous» bien connus du succès, est une notion qui prédispose à l’échec en affaires, mais je ne suis pas d’accord avec ce point de vue étroit, alors j’y mets un bémol. Bien qu’il faut avoir la conviction de sa réussite éventuelle, il faut aussi se prémunir contre les imprévus, sans perdre de vue son objectif initial, car il s’agit peut-être juste de profiter d’une occasion, d’un amalgame de circonstances, ou d’instituer une bonification de son offre; c’est à vous d’y voir clair!
Attention, car je ne suggère pas qu’un plan de rechange (plan B) doit obligatoirement prévoir un changement de cap. Selon les circonstances particulières de votre situation, et au risque de me répéter, il se peut que vous puissiez simplement vous ajuster à une nouvelle réalité, comme la présence d’un nouveau compétiteur, une gamme de produits ou de services de meilleure qualité, ou disponibles à meilleur coût/conditions d’acquisition, etc. Il s’agit peut-être juste de devoir acquérir de nouvelles compétences, de nouveaux outils, ou une clientèle d’appoint pour arrondir les fins de mois.
Cela étant dit, certains cas exigent la totale…
La gaffe, et la solution…
La gaffe, si elle existe, est de croire que c’est la faute des autres si les affaires manquent un peu de piquant depuis un moment. Pire encore, est de s’enfouir la tête dans le sable comme un autruche, et de nier l’existence du problème en se disant qu’il y aura toujours un meilleur moment pour prendre des risques, mais il n’y aura jamais de moment parfait pour se distancer de l’inertie.
Ce ne sont pas tous les risques qui vaillent la peine d’être encourus, et certains sont même à proscrire pour éviter de s’engloutir, mais il y en a d’inévitables si l’on veut survivre. Il faut parfois se tendre le cou sur le billot pour éviter le couperet… ou le subir, selon le cas!
La solution, encore une fois, consiste à changer d’attitude. S’il y a une baisse appréciable du volume des affaires en cours d’exercice, ça vaut la peine de se pencher sur les raisons, et d’apporter, s’il y a lieu, les correctifs qui s’imposent.
Il n’y a pas de recette miracle pour garantir la réussite, pas plus qu’il y en a pour éviter l’échec. Cependant, il ne faut pas trop craindre l’échec en affaires, car s’il est vrai qu’il est pénible à subir, il offre en contrepartie le bénéfice des leçons de grande valeur. Certes, l’on souhaiterait mieux les subir en début d’exploitation que plus tard (histoire de se reprendre), mais il faut cesser d’en avoir peur. Il faut arriver à canaliser son émotivité face à l’argent et au risque afin de les considérer comme les outils qu’ils sont, et pour y arriver, rien ne bat une préparation adéquate.
L’entrepreneur apprendra à considérer l’argent comme un moyen pour atteindre ses objectifs, et non comme l’objectif à atteindre. Ses échecs, et la plupart en ont connus plus d’un, ont servi à endurcir sa carapace, le libérant pour mieux évaluer les risques. C’est ce qui sépare les entrepreneurs à succès des autres…
Ne mettez-pas la sécurité de vos proches en péril
Mise en garde
Prenez garde de ne pas laisser votre témérité mettre la sécurité de vos proches, ni la vôtre en péril, car il n’existe aucune police d’assurance contre l’échec.
Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.
Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.
Mot de la fin… (RESSOURCES)
Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!
Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
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Ah oui, j’allais oublier… cette opportunité de partager mon « X » vous est offerte sans frais!
J’ai hâte de vous lire…
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Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.
Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
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