« Il est toujours trop tard pour savoir naître ;
il n’est jamais trop tard pour savoir vivre. »
—
« Le savoir-faire ne peut rien faire sans le savoir-vivre,
à moins d’être anonyme! »
— Michel A. Di Iorio
La SALLE des NOUVELLES
Une réflexion sur le travail indépendant, sur la vente, et le service à la clientèle… signée Michel A. Di Iorio.
Le savoir-vivre et le savoir-faire vont de pair…
(Temps de lecture = moins de trois minutes)
Un ouvrier installait une nouvelle fenêtre thermale dans la cuisine de notre demeure, ainsi qu’à l’étage. Comme il faisait très froid cette journée-là, je lui ai demandé pourquoi on l’avait envoyé seul pour effectuer un travail rendu doublement éprouvant en raison de la météo. L’ouvrier me répondit qu’il ne posait pas de questions, se limitant aux installations qu’on lui confiait. Je lui ai répondu que moi, je me permettais de le lui demander, car je trouvais ça imbécile d’envoyer un homme de son âge (dans la soixantaine) sans compagnon pour effectuer un tel travail dans une fraicheur exceptionnelle.
Une demi-heure plus tard, un deuxième camion arriva, et l’individu qui en débarqua discuta avec l’ouvrier pendant une dizaine de minutes, avant de pénétrer chez nous sans s’annoncer. Bien qu’évident qu’il était le patron de l’ouvrier, je n’appréciais guère qu’il soit entré sans y être invité ni sans s’annoncer. Dès que je me rendis compte qu’il n’enlevait pas ses grosses bottes de construction mouillées, je me plantai fermement devant lui en insistant qu’il se déchausse avant de piétiner les planchers du salon, de la salle à manger et de la cuisine que ma conjointe venait de laver la veille. J’étais décidé à ne pas laisser cet inconnu dépourvu de savoir-vivre pénétrer dans la maison sans enlever ses bottes.
Devant mon insistance à lui faire enlever ses bottes, il se tint droit, cherchant à m’intimider avec sa carrure, mais la mienne fut de taille pour le faire reculer devant mon refus. Il balbutia comme excuse qu’il n’était pas tenu d’enlever ses bottes pour pénétrer chez moi, alors je lui barrai l’accès, sans plus. Il se retourna en disant d’un ton disgracieux qu’il reviendrait un autre jour pour finir l’installation… mais, quel imbécile! Son ouvrier n’en tint pas compte, et termina l’installation entamée il y avait plus d’une heure, me permettant de rétablir la température ambiante au niveau de confort habituel avant le retour de ma conjointe.
Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous raconte tout ça?
Parce qu’il y a encore trop d’imbéciles qui ne réalisent pas que la loyauté d’une clientèle, comme ses recommandations, se mérite et se mesure en marge de la satisfaction obtenue, ou le regret d’avoir fait appel à vos services. Un client abusé, négligé, ou laissé pour compte vous en coûtera des dizaines d’autres qui n’hésiteront pas de regarder ailleurs si vous êtes comme le malheureux dans mon anecdote.
Il faut que ça change!
Ce ne sont pas que les grandes surfaces qui délaissent le service à la clientèle, mais aussi les dirigeants de PME qui se croient à l’abri des caprices d’une clientèle retenue prisonnière. Sachez que toute clientèle demeure fluide, pouvant se retourner brutalement de bord à la moindre provocation si elle réalise que vous n’êtes pas le seul à faire ce que vous faites. Plus besoin de pages jaunes pour dénicher un compétiteur, puisqu’une simple demande sur les réseaux sociaux révèle l’existence et les coordonnées de vos concurrents, et prenez bien note que tous se sentent concernés quand un proche se plaint du service reçu… ou pas!
Personne ne souhaite être visé par une campagne d’insatisfaction, pas plus qu’un client ne souhaite vivre une insatisfaction découlant d’une attitude belligérante qui n’a pas sa raison d’être. À moins d’une situation exceptionnelle, le client est roi, car c’est lui qui paie. Un manque de savoir-vivre fait vite oublier le savoir-faire d’un individu, comme celui d’une entreprise.
Les mots justes… un rappel amical!
La gaffe, et la solution…
La gaffe, si elle existe, réside dans la croyance que c’est nous qui menons; que le client dépend de nous, rien que de nous; qu’il n’est qu’un pauvre « imbécile » sans moyens pour se défendre contre la machine…
La solution consiste, selon moi, à prendre conscience que si nous n’avions pas ce client, nous mangerions peut-être moins bien ce soir…
La contrainte, si contrainte il y a, est de croire que si on en laisse un passer, les autres donneront nécessairement suite, et ce sera le chaos. Sachez que le véritable chaos réside dans l’absence d’une clientèle heureuse d’avoir fait appel à nous. Heureusement que tout peut s’apprendre, et que tout peut se retourner de bord, même une attitude belligérante… à condition, bien sûr, de vouloir se distinguer honorablement de sa concurrence… sinon, on est peut-être dans la mauvaise ligne.
À vous d’y voir…
Il y a toujours moyen de mettre les chances de notre côté en nous préparant adéquatement, tout d’abord, et en évaluant la pertinence des outils et liens offerts ICI.
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Mise en garde
Prenez garde de ne pas laisser votre témérité mettre la sécurité de vos proches ni la vôtre en péril, car il n’existe aucune police d’assurance contre l’échec, et le parcours du travailleur autonome est parsemé d’embûches contre lesquelles vous feriez mieux de vous préparer.
Il n’est pas de mon intention d’endosser un quelconque service ou organisme en rédigeant ce billet. Mon intention fut de vous soumettre ma perspective sur les questions soulevées, et de vous offrir quelques pistes de solutions pour vous aider à voir plus clair.
Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.
Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.
Mot de la fin… (RESSOURCES)
Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!
Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
Qu’en pensez-vous?
Tout le monde a une histoire à raconter. Si vous désirez partager les opportunités qui ont marqué votre parcours, écrivez-moi à info@lacoulisse.ca, ou sur les réseaux sociaux. N’ayez crainte, il me fera plaisir de vous répondre avec diligence. Votre histoire pourrait aider un travailleur autonome en devenir, alors je vous invite à la partager avec nous dans LA COULISSE.
Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.
Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
Rédaction et publicité : 514.994.0967
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N.B. L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.
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