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Se retrouver sans emploi à 65 ans…

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« La jeunesse rêve pendant que la vieillesse se souvient! » — Nicolas Carteron

« On dit que la vie commence à 60 ans, mais pour le travailleur québécois moyen, c’est plutôt la vieillesse… » — Michel A. Di Iorio

Les COULIS de SAGESSE

Une réflexion sur le travail indépendant, sur la vente, et le service à la clientèle… signée Michel A. Di Iorio.

Se retrouver sans emploi à 65 ans…

(Temps de lecture = moins de 5 minutes)

On dit que si vous vivez ailleurs, ou si vous travaillez chez votre employeur actuel depuis de nombreuses années, il y a un peu de vrai dans la devise « la vie commence à 60 ans », à moins de se retrouver sans emploi à 65 ans. Si, par contre, vous vivez au Québec, et que vos compétences se mesurent à l’aide d’une échelle désuète, et que la vitesse de votre doigté sur un téléphone « intelligent » ressemble à essayer d’écrire en tenant votre plume avec vos doigts de pied, la recherche d’un emploi devient rapidement un exercice épuisant… un exercice pour le travailleur qui se paie chèrement.

Les victimes les plus solides optent souvent pour un travail autonome pour lequel ils se sont mal préparés, et c’est l’échec qui en vient à bout. Ces travailleurs découragés, désabusés et désillusionnés se retrouvent alors obligés de se départir de leurs biens pour joindre les deux bouts, et c’est la déception, voire l’ennui et le sentiment d’impuissance qui remplace leur sentiment d’appartenance à un sous-groupe de travailleurs. Il ne leur reste qu’à attendre la mort pour échapper au désespoir. Croyez-moi, j’en ai vu des dizaines, voire des centaines qui vivaient cet enfer, au grand désarroi de leurs proches.  

Je ne veux pas passer pour un alarmiste, car il existe une deuxième face à cette réalité. Disons qu’il y a une lueur prometteuse d’espoir au bout du tunnel. Une récente étude commanditée par le bureau de StatCan révèle que le nombre de baby-boomers actifs sur le marché du travail dépasse maintenant le nombre de jeunes, et ce nombre augmente d’année en année. L’étude démontre que plus de la moitié de la population du Québec était âgée de plus de 45 ans en 2016, favorisant le retour des ainés sur le marché du travail.

Nous sommes donc en période de transition, et le tableau de l’emploi change presque à vue d’œil. Au Québec, en juin 2017, ce sont les 55 à 64 ans qui ont connu la plus forte progression en matière d’emploi (+22 700, +3,3 %), mais ne vous laissez pas tromper, car la situation stagne dans la belle province pour l’emploi à temps complet, les temps partiels remportant la tranche la plus généreuse de la tarte de l’emploi.

Parmi les raisons qui qu’il y a autant de travailleurs près de l’âge de la retraite ou qui l’ont dépassé, on dénote la pyramide des âges et une espérance de vie plus longue qu’auparavant, mais les conditions économiques sont de loin le facteur qui exerce le plus d’influence…

Qu’arrive-t-il maintenant aux travailleurs dont l’emploi n’existe plus en raison de l’évolution de la technologie, ou qui doivent réintégrer le marché de l’emploi après une période d’absence prolongée? Ce n’est pas un secret de polichinelle qu’il existe des solutions basées sur une formation professionnelle d’appoint, souvent disponible dans les réseaux d’éducation conventionnels ou privés, mais il faut souvent recommencer au bas de l’échelle et compétitionner avec les plus jeunes. Que faire alors pour le travailleur qui a cumulé une expertise qui n’est plus en grande demande? 

Vous n’avez qu’à effectuer une petite recherche pour constater qu’il existe une montagne de charabia plus ou moins convaincant pour vous rassurer qu’il y a une certaine évolution qui s’opère sur le marché du travail pour mieux accueillir et intégrer ces gens dans un nouveau milieu de travail, mais la transition est lente à s’opérer dans la mentalité des patrons québécois. 

De plus, la rémunération et les conditions de travail sont souvent inférieures à celles dont jouissait le travailleur, laissant beaucoup de place pour les abus, et l’insatisfaction. Selon Paul Gagner, directeur général du centre Eurêka à Montréal, il y a des emplois à éviter, surtout les emplois plus précaires (sous-payées), car un emploi désagréable, stressant et mal rémunéré n’apportera rien. Un emploi flexible avec un salaire compétitif et un environnement de travail agréable favoriseront une meilleure productivité, et l’épanouissement de l’employé.

Plusieurs boomers ont placé leurs économies dans un portefeuille varié à rendement respectable, et les bénéfices qui en découlent leur fourniront une retraite confortable. La face cachée de l’histoire révèle que les autres (ceux qui ont misé principalement sur la valeur de revente de leurs propriétés) se sont, dans bien des cas, retrouvés devant peu en raison des divorces qui ont balisé leurs trajets respectifs, et les mesures accessoires qui les ont marquées. Ce sont eux, je crois, qui sont les plus à plaindre, car plusieurs doivent occuper des emplois déshumanisants pour joindre les deux bouts… 

Toujours selon monsieur Gagner, les ainés sont dotés d’une certaine expérience de travail et de vie qui se traduit en jugement réfléchi qui a déjà été mis à l’épreuve. Cette qualité les distingue des plus jeunes, et des compétiteurs de l’employeur. On ne parle donc plus « d’associés », mais « d’experts-conseils » dont plusieurs ne demandent qu’un emploi à temps partiel, moins onéreux pour l’employeur qu’un poste à temps plein. En boni, l’employeur dispose de mentors chevronnés. On dit que la situation devrait s’améliorer au cours des prochaines années, au fur et à mesure que les boomers arrivent à l’âge de la retraite.

le mentor

Des choix qui s’imposent…

Si vous vous reconnaissez dans le texte ci-dessus, c’est que vous songez à la prochaine étape en vous demandant ce qui vous servirait le mieux. Conséquemment, une prise de conscience des choix qui s’offrent à vous s’impose, et les conseils de vos proches, ainsi que des conseils professionnels valent leur pesant d’or, car il s’agit, après tout, de votre retraite. Il n’y a donc pas de temps à perdre en changeant de cap à chaque tournant. 

Les suggestions suivantes devraient vous offrir de quoi réfléchir, bien que  cette liste n’est pas exhaustive :

  • un retour aux études pour bonifier vos acquis en vue de décrocher un emploi intéressant,
  • un changement de cap pour se donner un deuxième souffle,
  • se lancer en affaires en mettant à profit nos acquis et nos habiletés pour aider les autres,
  • se chercher une opportunité de mentorat rémunérée en tant que consultant pour aider des travailleurs indépendants et des entreprises à évoluer,

Ce qu’il faut retenir est que vous devrez combler un besoin, quel qu’il soit – que les gens seront disposés à vous rémunérer pour combler. 

Les mots justes… un rappel amical!

http://les-mots-justes.net - Services de rédaction et de traduction

La gaffe, et la solution…

La gaffe, si elle existe, est de n’avoir prévu l’imprévisible, mais vous n’êtes pas le premier ni le seul. Ne perdez pas de vue que nous apprenons de nos erreurs. Nos succès nous apportent du réconfort, mais nous restons sur notre faim à moins de nous réaliser au travers nos démarches.  

La solution, quant à moi, consiste en la planification stratégique de notre retraite afin de la rendre intéressante, profitable et mémorable en découvrant la meilleure façon de servir nos semblables.   

La contrainte, si contrainte il y a, est d’attendre qu’il soit trop tard pour exercer les choix que nous commandons quand nous sommes plus jeunes. La jeunesse sert essentiellement à s’enfarger dans nos propres lacets afin d’apprendre à mieux marcher.

On conseille aux plus jeunes de courir vers l’échec, car l’échec nous apprend des leçons de vie qui nous aideront à éviter les cahots de la route. Aux ainés on conseille de revoir ses erreurs afin d’en retirer ses leçons, et les mettre en œuvre pour atteindre leurs objectifs.

À celà j’ajouterais mes meilleurs vœux pour votre succès!   

Mon opinion personnelle — Nous n’avons qu’une vie à vivre. Faisons en sorte de faire une différence pour nos prochains.

Février approche… soyons prêts! 

Aux futurs entrepreneurs, il y a toujours moyen de mettre les chances de réussite de votre côté en vous préparant adéquatement tout d’abord, et en évaluant la pertinence des outils et liens qui vous sont offerts ICI.

Mise en garde

Prenez garde de ne pas laisser votre témérité mettre la sécurité de vos proches ni la vôtre en péril, car il n’existe aucune police d’assurance contre l’échec, et le parcours du travailleur autonome est parsemé d’embûches contre lesquelles vous feriez mieux de vous préparer.

Il n’est pas de mon intention d’endosser un quelconque service ou organisme en rédigeant ce billet. Mon intention fut de vous soumettre ma perspective sur les questions soulevées, et de vous offrir quelques pistes de solutions pour vous aider à voir plus clair.

Voilà l’essentiel de ma réflexion. Je vous souhaite la sagesse de Confucius, la vision de Murphy, la chance de Midas, et le temps de vous tricoter le succès que vous convoitez.

Pour les travailleurs autonomes en devenir ou actuels, je vous offre les liens ci-dessous pour vous aider dans vos démarches de recherche.

Mot de la fin… (RESSOURCES)

Pour vous aider dans vos recherches, LA COULISSE met à votre disposition une multitude de liens vers des sites de ressources légales, gouvernementales, techniques, financières, outils en ligne… ICI, ICI et ICI! L’accès vers ces ressources depuis notre site Internet est offert gratuitement, et n’arrêtez pas de lire, car les sections ci-après offrent des outils supplémentaires.

Voilà, c’est à vous de jouer maintenant!

Merci de m’avoir lu. Je vous souhaite une bonne réflexion, une démarche fructueuse, et surtout… une bonne vie!

Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE

Qu’en pensez-vous?

Tout le monde a une histoire à raconter. Si vous désirez partager les opportunités qui ont marqué votre parcours, écrivez-moi à info@lacoulisse.ca, ou sur les réseaux sociaux. N’ayez crainte, il me fera plaisir de vous répondre avec diligence. Votre histoire pourrait aider un travailleur autonome en devenir, alors je vous invite à la partager avec nous dans LA COULISSE.

Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!

N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.

Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de 
LA COULISSE
Rédaction et publicité : 514.994.0967

info@lacoulisse.ca

PS — Pour faire partie de ma nouvelle liste de distribution, veuillez m’envoyer un courriel à : info@lacoulisse.ca avec la mention « abonnez-moi ». C’est gratuit!

Références et lectures complémentaires

Sources et guides

Médias écrits

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N.B. L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.

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