« Tout est difficile avant d’être simple… » — Thomas Fuller
« Ce n’est pas dans mon ADN d’abandonner! » — Michel A. Di Iorio
COULIS de SAGESSE
Si vous n’essayez pas, vous ne saurez jamais…
La vie est courte, n’est-ce pas? La preuve? Par le temps qu’on arrive à nous sentir suffisamment à l’aise, bien éduqués, bien préparés, appuyés, motivés, en moyens, assez tannée pour se décider à faire un plongeon dans la houle qui peut, mettons… changer le cours de notre vie, cette dernière achève. Nos rêves les plus fous sont relégués aux oubliettes, car personne ne veut entendre parler de quelque chose qu’on n’a pas eu le courage de faire, ou de mener à terme; encore moins nous-mêmes. Ça serait nous rappeler qu’on a passé à côté de quelque chose qui aurait pu prêter un sens à notre passage éphémère sur la Terre… mais, oublions ça. Ce n’est plus le moment de foncer. On a abandonné tout espoir de racheter notre billet vers l’inconnu, lui préférant l’inconfort de la médiocrité et de l’obscurité. Mais, pourquoi? À force de remettre à demain ce qu’on aurait pu faire hier, la butte est devenue une montagne, et on s’essouffle juste à la contempler…
De toute façon, il ne nous reste plus assez de temps, et mettons qu’on se considère un peu pissou… arrghhhh, même le mot est dégouttant. De toute façon, je n’ai pas dit ça — c’était l’autre… oui l’autre, là-bas qui me fait la gueule quand je me fais la barbe le matin. On rit, mais je ne le connais pas, celui-là. Il s’agit sans doute d’un personnage de mon invention, car je ne l’ai jamais rencontré. J’ai beau lui faire la gueule en me brossant les dents, mais il ne m’adresse jamais la parole, se contentant de me dévisager, comme s’il me tenait responsable d’une grande déception. Hmm… sait-il peut-être quelque chose que j’ignore?
Avez-vous un tel personnage qui habite dans votre salle de bains, quelque part entre les aspirines et l’alcool à friction, peut-être? Si vous avez moins d’une quarantaine d’années, vous vous imaginez probablement qu’il s’agit d’un fond de bouteille de bière qui passe mal, ou d’une bouchée de pizza qui remonte et qui brouille votre vision, mais il est là, je vous en passe un papier, et il n’attend que le jour où vous le remarquerez debout devant le miroir de la pharmacie, les yeux pleins de reproches. Ce personnage que vous ne connaissez pas est peut-être le plus malfaisant des personnages que vous rencontrerez. Il vous connait mieux que quiconque, et il sait comment peser sur vos pitons. Sa mission, à part de vous mettre le feu au (- – -), est de vous rappeler que vous n’avez pas encore compris, et que le temps file au rythme que ses tempes grisonnent.
Le squelette dans mon miroir
Le mien me rappelle les occasions manquées de concrétiser un souhait qui ne peut plus se réaliser dans cette vie, soit celui de bercer les enfants de mon fils qui n’est plus. La permanence de son absence me pèse lourd, bien que j’arrive à vivre malgré son absence. Ma fille, mes petits enfants, naturels et adoptifs, et ma compagne de vie me rendent la vie intéressante à plusieurs égards, alors je ne suis pas trop à plaindre, malgré cette tragédie.
J’ai atteint la plupart des grands objectifs de ma vie (j’en ai payé, plus souvent que pas, le gros prix – cicatrices à l’appui), et même si je ne suis pas riche, j’ai la satisfaction de savoir que mon passage sur la Terre a fait une différence dans les vies de celles et de ceux que j’ai touchés, que ce soit professionnellement ou, dans une mesure plus modeste, personnellement. À ce stade de ma vie, je constate que la plupart de mes parents et amis ont suivi un trajet autoroutier pendant que je suivais un sentier panoramique, et des insatisfactions communes refont surface dans nos conversations.
J’ai fait des choix risqués dans ma vie, des choix critiqués par ceux qui jaugeaient le succès par le nombre d’autos dans leurs entrées de garage, le nombre de salles de bain dans leurs maisons, le nombre de costumes dans leurs walk-ins. Le dollar était devenu l’unité de mesure du succès pour plusieurs. Pour moi, c’était plutôt les vies que je touchais au travail en tant que paramédic, c’était les gens que je touchais avec mes idées, véhiculées par les mots que j’écrivais, et que j’écris toujours. J’ai toujours cru que si l’on n’essayait pas de concrétiser nos rêves, on les enterrait avec nous. Quelqu’un m’a fait comprendre que la vie pouvait se comparer à une chandelle qui brule, et si je ne saisissais pas l’occasion qui se présentait à moi, quelqu’un d’autre le ferait à ma place, étouffant à jamais la flame sacrée qui m’animait.
Ceux qui jaugeaient la valeur d’un homme par l’épaisseur de son portefeuille enviaient la vie que j’avais choisie, même si je n’étais pas aussi bien nanti qu’eux. Ils enviaient mes exploits, mes victoires, ma détermination à faire une différence dans la vie des gens que je touchais, et davantage lorsque j’arrivais, malgré les obstacles, à faire une différence pour certains d’entre eux.
Voilà… assez parlé de moi. J’ai fait mes choix dans la vie, et aujourd’hui je les assume. J’ai opté pour l’incertitude de ma plume et l’aventure débuta. J’ai fait la paix avec le squelette de mon miroir, bien qu’il me dévisage encore lorsque je me brosse les dents, mais sa présence est devenue une sorte de réconfort, malgré ses grimaces.
Et vous? Avez-vous fait la paix avec le vôtre? Ou, est-ce qu’il vous nargue encore tous les matins? Lorsque vous le regardez dans le fond des yeux, voyez-vous encore des reproches, ou plutôt le sourire complice d’un vieil ami? Votre monde est-il érigé sur la valeur de vos avoirs, ou sur le contenu de votre caractère?
La vie est courte. Elle ne dure que le temps de bruler une petite chandelle, et elle s’éteint à tout jamais. Qu’en ferez-vous de la vôtre, alors? Avez-vous relégué vos rêves aux oubliettes, ou les vivez-vous pleinement avec l’intensité de votre inspiration, et de chaque battement de votre cœur?
La vie est courte! Si vous n’essayez pas, vous ne le saurez jamais…
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
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