« Toute vie qui n’a pour but que de ramasser de l’argent est une piètre vie… » — Andrew Carnegie
« L’argent n’est qu’un outil parmi d’autres! »
— Michel A. Di Iorio
CHRONIQUE des ARTISANS – une anecdote signée Michel A. Di Iorio
Ce n’est pas qu’une simple question de SOUS…
On dit qu’on récolte ce que l’on sème dans la vie comme dans les affaires. La première fois que j’ai réalisé l’importance de cette citation fût la fois où ma fille sauta à l’eau tout habillée pour sauver un bambin d’une noyade certaine devant l’inertie des sauveteurs sur place, sans égard à sa propre sécurité…
Elle aurait pu aussi bien réagir comme ça de son propre chef, mais l’influence qu’elle a subie durant son enfance me fit croire que j’y étais peut-être pour quelque chose. Alors qu’elle n’était encore qu’une gamine, elle m’accueillait le matin à mon retour d’un quart de nuit en m’implorant de lui raconter tous les détails croustillants et inusités entourant les interventions pratiquées durant mon quart de travail (j’étais un des pionniers de la réforme du système de soins préhospitaliers qui a donné naissance à la Corporation d’Urgences Santé au siècle dernier, et un paramédic de la première cuvée au Québec).
Pour moi, tout ce que nous faisons dans le cadre de nos activités nous revient, comme il le fait dans la vie de tous les jours. Il ne porte pas toujours le même visage, mais il finit bien par nous retrouver tôt ou tard. Dans le cadre de mon travail, un simple geste de courtoisie, comme le geste d’offrir une référence solide vers une ressource plus appropriée pour satisfaire au besoin du client, me revient à presque tout coup. Ce n’est donc pas qu’une simple question de sous.
Un client ayant un besoin à combler qui sortait de mon champ d’expertise fut référé, par courtoisie, chez une connaissance plus douée pour répondre à la problématique particulière qui l’accaparait. Le temps passa, et je n’y ai plus repensé pendant quelques mois. Un jour, le téléphone sonna, et mon interlocuteur se disait avoir été recommandé par un client que j’avais référé à quelqu’un qui avait très bien répondu à son besoin pointu, et que ledit client m’avait recommandé chaleureusement. Ce « retour de la pendule » se produit régulièrement, et ça me fait toujours chaud au cœur.
Pourquoi on se lance en affaires à son compte
Il doit y avoir autant de raisons que d’emplois insatisfaisants. Mais, la raison principale selon moi est un désir intense de servir son prochain en lui offrant le meilleur produit ou service qu’on peut offrir. J’irai même jusqu’à dire que d’y aller sous d’autres prétextes, à quelques exceptions près, est une perte tragique de temps, d’efforts et d’argent. Cela n’élimine pas les occasions en or qui se présentent, genre une fois au cours d’une vie, mais soyons réalistes; la plupart d’entre nous n’atteindront pas nos cent ans, et il faut manger.
Je ne passerai pas les dizaines et dizaines de raisons évoquées pour justifier un saut dans le monde des affaires, car il y en a trop. Cependant, pour ceux que ça peut intéresser, je vous offre un lien sous les présentes vers une page où l’on en discute un peu plus en détail. Je ne veux pas évoquer toutes les raisons utilisées et abusées pour justifier la volonté de se mettre dans la gueule du loup. Ce que je tiens à vous dire est que si votre raison première est de faire fortune et d’amasser des sous, si vous cherchez à améliorer vos avantages sociaux et accroitre vos avantages financiers, si votre motif se limite à augmenter votre influence et votre réputation dans certaines sphères de la communauté d’affaires et sociale, vous faites fausse route.
Il faut, avant toute autre considération, que vous aimiez ce que vous faites… passionnément, sinon vous risquez de ne pas réussir dans les moyens et plus longs termes. Il faut que vous ayez un désir intense, honnête et sincère d’offrir de votre mieux aux clients qui font appel à votre expertise, ou qui cherchent un produit conçu pour répondre à leurs besoins.
Il est tout à fait normal d’être bien rémunéré pour son temps, son trouble et ses labeurs, mais la récompense véritable en fin de compte devrait être la satisfaction d’avoir aidé son prochain à régler, ou à contourner un problème. Le reste n’est que du glaçage sur le gâteau.
Et vous? Êtes-vous en affaires pour la piastre, ou est-ce pour améliorer le sort de votre prochain en mettant votre expertise, vos produits ou votre labeur à son service, tout en étant bien rémunéré?
Si vous y êtes pour les mauvaises raisons, alors tout comme la cenne de 2013, votre projet risque de ne jamais aboutir au grand jour…
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
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