« Je m’ennuie à mourir, mais l’ennui, c’est que je n’en meurs pas! »
— M. Arnaud
« L’ennui est peut-être le père de l’invention, il est aussi l’oncle à Indiana Jones! »
— Michel A. Di Iorio
Les COULIS de SAGESSE
L’aventure de l’ennui…
L’aventure pour moi débuta vers l’âge de huit ans, dans une banlieue de Los Angeles, où je m’ennuyais à mourir. J’étais l’enfant unique d’un couple d’expatriés qui travaillait à l’extérieur pour arrondir ses fins de mois et alimenter sa poursuite du rêve américain. Me sentant un peu abandonné, j’éprouvais le besoin de m’assurer la loyauté de mes amis (nous n’étions que de jeunes gamins à l’époque). Pour y arriver, j’ai fondé un club fermé, composé que de ses quatre membres fondateurs. Nous avions un mot de passe, une accolade rituelle, des règles de conduite, un serment d’allégeance, et une promesse de loyauté. Nous avions même élaboré un code de mesures disciplinaires en cas de transgression auxdites règles. Lesdites mesures devaient être un peu exagérées, car le club n’a pas duré longtemps…
À la recherche de mon MOI, j’ai gradué à tour de rôle aux louveteaux, aux Boy Scouts, aux organismes sociaux (YMCA), aux ligues de sports organisés (baseball, football), aux cadets de l’armée, aux clubs de jeunesse, à quelques orchestres de ma jeunesse, à un clan d’amis tissé des fibres du sport organisé et de la musique Folk-Rock. J’étais à la recherche de moi-même, et plus je cherchais, plus je m’enlisais dans un marasme d’emplois sans lendemain, sans bénéfices et trop souvent sans paie… jusqu’au jour où j’ai réalisé que mon avenir était intimement lié à mon projet d’études. Je suis donc retourné polir les bancs d’école pendant quelque temps.
Ma carrière a fait du coq à l’âne avant de s’essouffler, passant de plongeur et aide-livreur à modèle masculin, musicien, etc. Son essoufflement éventuel m’accorda le répit qu’il me fallut pour évaluer mes options. Mon trajet m’avait habillé en modèle masculin, étourdi de sa musique, de ses mœurs et de sa poésie, pour m’assagir avec l’expérience du vécu. Tandis que les circonstances de la vie ont motivé mes décisions les plus pénibles; les autres étaient remises en question selon leur lucrativité, et mes élans du moment. En rétrospective, mes élans jouissaient d’une priorité évidente, dont j’étais devenu un complice malsain…
Par exemple : j’ai choisi sciemment d’abandonner la sécurité d’emploi, le statut et le salaire enviable d’un poste cadre au service d’une grande entreprise (un poste-cadre était considéré comme enviable), en échange de l’incertitude d’un avenir viable dans le domaine préhospitalier des années soixante-dix.
J’étais toujours attiré par l’aventure de l’inconnu; je voulais « aider les autres » comme j’avais prêché à qui voulait m’entendre dans mon discours d’adolescence. C’est durant cette période de réalisation de soi que deux choses marquantes se sont produites :
- Mon fils est venu au monde. Ce fut un « bébé bleu » dont le pire crime fut de manifester son goût de vivre, et
- l’opportunité de me former (pour venir en aide à mon fils) dans le cadre d’un projet pilote pour former des techniciens médicaux au niveau de Paramedic au milieu des années soixante-dix.
C’était un coup double pour moi, et rien n’avait plus d’importance que la survie de mon enfant. J’occupais déjà une fonction d’assistant médical. J’ai donc fait le saut dans une décennie de formations et d’expériences complémentaires qui m’ont quasiment transformé en super héros, une carrière prématurément écourtée par un malheureux accident de travail qui me destitua de mes super pouvoirs (sauver des vies), soit ma profession choisie, m’obligeant de tirer les ficelles de mes « fils conducteurs ». Dans mon cas, le fil conducteur qui reliait mes emplois passait par la plume volubile qui m’avait talonnée depuis mon enfance.
Malgré des séquelles qui m’empêchaient de retourner sur le terrain, je voulais toujours « aider les autres ». Les circonstances de la vie se sont ralliées aux opportunités qui se sont manifestées dans ma vie pour m’indiquer une voie à paver de mes mots, et ma faim me guida pour le reste.
L’aventure de l’ennui s’était soldée par un drôle de paradoxe. L’ennui de mon enfance s’étant transformé en solitude, c’est cette solitude qui me poussa à fonder une entreprise. Un concours de circonstances, me direz-vous? La vie en regorge.
L’ennui m’a poussé dans la bonne direction. Je me suis juste ouvert les yeux…
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
Sources et références
- Entrevue de Geneviève Young avec le fondateur de LA COULISSE
- Perdre pour gagner
- Le remède contre l’ennui
- Le bébé bleu
- Le fil conducteur
- La mutation d’internet
- Faut-il aimer son travail pour être heureux?
- Outils Web
- Sources et guides
- Besoin d’un site Web? On s’occupe de tout…
- Guide pour travailleurs autonomes
- Réussir dans la vie : une aberration psychologique ?
- 6 Facts You Need to Know About Starting Your Own Consulting Business
- Vidéos-clips
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