« Dans un monde évolutif, le plus grand risque qu’on peut courir est de ne prendre aucun risque… » — Peter Thiel
« Le succès est comme une loterie qu’on ne peut gagner sans avoir validé son billet… »
— Michel A. Di Iorio
Les COULIS de SAGESSE
Le RISQUE — ce qu’il faut savoir…
Une réflexion empirique à l’attention des travailleurs autonomes actuels et en devenir,
signée Michel A. Di Iorio.
Par définition, le risque est un danger prévisible encouru quotidiennement par la plupart du monde, dans plusieurs contextes. Certains diraient même que c’est un élément essentiel au bon déroulement de leurs affaires. Mais, qu’en est-il dans le contexte du travailleur indépendant moyen? Sommes-nous de bons gestionnaires de risques en affaires, ou avons-nous plutôt tendance à nous laisser gérer par lui?
Personne n’aime admettre s’être laissé mener par la peur du risque, bien que nous l’ayons presque tous été à l’intersection de l’incertitude et de la précarité. Toutefois, plusieurs y succombent en essayant d’éviter de s’enfarger dans les lacets de l’échec. C’est parfois en essayant d’éviter l’insuccès qu’on chavire, et qu’on se retrouve dans les limbes d’un naufrage qui, croit-on, aurait pu être évité si on avait été patients, ou si on avait su retenir nos élans de témérité. Mais, est-ce vrai? Et, si l’on évite les risques dans le contexte des affaires, quel impact aurait cette dérivation sur notre bilan de vie?
Entendons-nous d’abord sur le principe que tout risque n’est pas bon à courir; qu’un bon plan vaut bien des Band-Aids®. Je n’encourage donc personne à mettre ni leur gagne-pain ni le bien-être de leurs proches en péril après avoir lu cette réflexion, car au contraire du temps des 3 Mousquetaires de Dumas, c’est « chacun pour soi » dans le bassin du travailleur autonome, et les sauveteurs sont en pause-café. Vous aurez alors compris qu’en tant que travailleurs autonomes, nous sommes responsables des conséquences de nos décisions, de notre témérité, ainsi que de notre hésitation d’agir en temps opportun.
Qu’à cela n’en tienne, j’admets que le risque et ses risques associés suscitent chez moi, dans le cadre de ma réflexion, une profonde introspection, car je me suis rarement prosterné devant eux, préférant le rush d’adrénaline à la lassitude de l’inertie. En revanche, ça ne m’a pas toujours bien servi dans le court terme. Pour être parfaitement franc, je me suis souvent retrouvé à embrasser le trottoir avant de me rendre compte que mes lacets étaient défaits (par négligence), mais ça m’a aussi appris quelques leçons utiles…
Leçons
La vie est imprévisible. Si on la passe à se morfondre ou à se plaindre, elle peut être longue et ardue pour nous, comme pour les autres. Pour ceux qui la vivent pleinement par contre, elle est toujours trop courte. J’ai réalisé tout ça quand mon fils est décédé. Il n’avait alors que vingt ans. Son départ subit nous a certes plongés dans un deuil pénible à vivre, mais il nous a aussi appris que ce qu’on regrette le plus après avoir perdu un être cher sont les non-dits, les non-faits et les non tentées. Pour les besoins de ma réflexion, c’est cette dernière catégorie que nous regarderons.
Comme j’ai mentionné plus haut dans ma réflexion, un bon plan vaut mieux qu’une poignée de Band-Aids®. Il y a de bonnes raisons pour se préparer adéquatement pour parer à l’aventure qui nous attend. Dans la même veine, une chance non tentée (ratée) ne se représente habituellement pas. Si nos rêves les plus chers dépendent que d’une chance, il faut donc les saisir lorsqu’on a une chance de le faire, sinon ils seront condamnés à se transformer en regrets amers.
Thomas A. Edison, un inventeur prolifique connu pour l’ampoule électrique, le phonographe, la première caméra de l’histoire, a failli, non pas des centaines, mais des milliers de fois dans sa vie avant de connaitre le succès. Cet autodidacte n’avait pas peur du risque; il s’en nourrissait. Lorsqu’interrogé sur cette question, il répliqua, « Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas. » Il considérait que l’échec n’était qu’un pas de plus vers une réussite éventuelle, car dans son esprit, sa réussite était une certitude.
Lorsque notre situation personnelle le permet, et que la vie le commande, le risque prend l’allure d’une école, et l’échec… d’une leçon. J’ai rarement appris de mes réussites, si ce n’était que j’aimais les bénéfices qu’elles pouvaient me procurer. L’école de la vie est construite d’épreuves; son mortier est un amalgame d’expériences, mélangées avec nos larmes de sang et nos sueurs froides. Son diplôme est la réussite, et cette dernière ne peut se gagner qu’à force de se buter contre d’incontournables montagnes, et murs de béton.
Pour nous, le commerce est comme un enfant né des entrailles de la vie qu’on doit apprendre à apprivoiser avant d’endosser la toge du maître. Tout le monde sait qu’un enfant ne vient pas au monde muni d’un manuel d’instructions. Des erreurs, on en commet tous, et c’est correct. C’est de nos erreurs qu’on apprend les meilleures leçons.
La vie est courte… vivons-la pleinement!
À très bientôt!
Qu’en pensez-vous?
Tout le monde a une histoire à raconter. Si vous désirez partager les opportunités qui ont marqué votre parcours, je vous invite à commenter au bas de ce billet, ou sur les réseaux sociaux, et il me fera plaisir de vous répondre. Votre histoire pourrait aider un travailleur autonome en devenir. Je vous invite à la partager dans les pages de LA COULISSE.
Je vous souhaite une bonne réflexion, des affaires prospères, et une abondance de poussières de bonheur!
N’hésitez pas à commenter la présente réflexion, et à partager ce lien avec vos amis et collègues.
Michel A. Di Iorio
Rédacteur en chef et fondateur de LA COULISSE
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N.B. L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.
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