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« Les nouvelles technologies condamnent les jeunes à devenir plus connectés, plus rapides et
plus intelligents. »
— Vincent Cespedes
« Les nouvelles technologies condamnent les jeunes au chômage, faute de travail! »
— Michel A. Di Iorio
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LES COULIS de SAGESSE
Les coulisses de la technologie…
Une réflexion empirique à l’attention des travailleurs autonomes actuels et en devenir,
signée Michel A. Di Iorio.
Les coulisses de la technologie… J’ai eu une petite montée de lait ce weekend que je tiens à partager avec vous au sujet d’une réalité accablante en rapport avec nos jeunes, qui, eux, ne la voient pas venir, et ça m’inquiète. Si je mets tout ça en perspective, le tableau que je dresse ne mérite pas beaucoup d’admiration, car selon lui, plus on avance et plus on recule en tant que société. La technologie était censée tout simplifier, n’est-ce pas? FOUTAISE! Elle n’a rien fait d’autre que de tout compliquer, et en voici le COMMENT…
Ceux de ma génération se souviendront de l’époque où l’on entrait chez le pharmacien, qui, lui, nous saluait (par nom). On lui tendait notre prescription, qu’il estampillait d’un petit tampon numéroteur, après quoi il s’éclipsait derrière le comptoir pour nous préparer notre petit remède. Une fois terminé, il nous remettait le tout contre un paiement modeste, et nous sortions vaquer à nos occupations. Temps écoulé de l’entrée à la sortie = environ 5 minutes, à moins d’avoir partagé avec les derniers potins d’intérêt. Depuis lors, ils ont tout informatisé (pour sauver du temps et s’assurer de l’exactitude de nos prescriptions), mais il est presque impossible de s’en sortir aujourd’hui en moins de quinze minutes (sans potins), à moins d’avoir commandé le tout la veille, et attelez-vous, car votre prescription vous coûtera sensiblement plus que le prix d’un bon repas…
Il fut un temps, de mémoire, où l’on se dirigeaient vers une caissière à la banque pour lui remettre notre enveloppe de paie (nous étions payés en argent liquide à l’époque), et elle inscrivait dans son livre de transactions combien nous avions dépôsé, en nous remettant un petit billet écrit à la main pour confirmer le tout. Ils ont tout informatisé depuis, et il est de plus en plus difficile de parler à un être humain. Ils les remplacent tous avec des guichets automatiques. Ça, en soi, je n’ai pas de gros problème à composer avec, mais il y a des caissières qui doivent maintenant se recycler, malgré elles…
Il fut un temps que nous payions pour notre titre de transport en argent sonnant, et le chauffeur nous émettait les pièces de monnaie à l’aide d’un distributeur de pièces de monnaie. C’est vrai qu’il ne savait pas toujours si le montant dépôsé dans la boîte de perception, mais il nous faisait un sourire en nous remettant un transfert en papier journalé Aujourd’hui, nous devons détenir un titre électronique acheté dans le métro, sinon on n’embarque-pas dans l’autobus, car le chauffeur ne vend plus de titres d’embarcation, et il ne remet plus de change non plus…
Il fut un temps où tout le monde, ou presque, travaillait à deux jobs pour arriver à se payer du luxe, mais les jobs étaient faciles à trouver, car il y avait de l’ouvrage pour tout le monde. Nous vivions dans un monde en pleine expansion. L’avènement de la technologie ne faisait alors que nous faciliter la vie. Elle ne nous volait pas nos jobs…
La gaffe, et la solution…
Il fut un temps où le monde se parlait pour régler leurs différends. Ils se rendaient chez leurs voisins et en se regardant dans le blanc des yeux, ils arrivaient à trouver, plus souvent que pas, les mots qu’il fallait prononcer pour s’entendre… mais la technologie a tout fait basculer ça…
- Aujourd’hui, on peut anéantir un ennemi sans même lui voir la face.
- Aujourd’hui, on ne se parle plus, on se texte.
- Aujourd’hui, on ne fait plus l’amour, on se sexte, et le monde partage notre intimité.
- Aujourd’hui, on ne travaille plus. On importe des immigrés pour exécuter les travaux manuels pendant que nos jeunes chassent des Pokémons…
Ce qu’ils n’ont pas encore compris, nos jeunes, c’est qu’à force de tout automatiser, de tout informatiser, et de tout formaliser en procédurites impersonnelles, ce sont leurs jobs qui disparaissent…
Ce qu’ils n’ont pas encore compris, c’est que ni la technologie ni l’argent ne se mange, et qu’une fois que leurs jobs seront automatisés, informatisés ou formalisés, notre race aura perdu son utilité pour les machines qui nous gèrent, comme dans les bons scénarios de science-fiction.
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que ça peut changer si, mais seulement si la volonté de trouver des solutions viables est plus forte que le désir de perdre son temps à chasser des chimères numériques…
C’est à vous, les jeunes, de décider de l’avenir qui sera le vôtre, car notre temps à vos côtés s’achève. Nous ne serons plus qu’un souvenir d’ici le temps de produire une dernière génération, alors la balle est dans votre camp. N’attendez-pas trop, car la science-fiction d’hier est devenue la science d’aujourd’hui. Il faut agir, et vite…
Fin de ma montée de lait… merci de m’avoir lu!
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
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Michel A. Di Iorio
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