Quantcast
Channel: Michel A. Di Iorio – Magazine LA COULISSE
Viewing all articles
Browse latest Browse all 172

Se DÉPASSER, ou COULER…

$
0
0

« Le seul endroit où le succès vient avant le travail, c’est dans le dictionnaire. » – Vidal Sassoon

« Nager ou couler? La décision nous appartient! » – Michel A. Di Iorio

Les COULIS de SAGESSE

Se DÉPASSER, ou COULER…

Une réflexion signée Michel A. Di Iorio

Même si vous n’êtes pas vidéophile, il y a fort à parier que vous avez déjà visionné le film policier intitulé Point Break (Extrème Limite en français). En plus de nous offrir des scènes d’action à couper le souffle, certains éléments du scénario nous proposent un parallèle entre l’apprentissage du surf et les leçons intrinsèques de la vie; plus spécifiquement, comment ces leçons peuvent s’appliquer à la vie entrepreneuriale. Nous savons que le succès de chacun est intimement lié à sa confiance en soi, à sa préparation et à sa persévérance. Observons maintenant la relation entre l’un et l’autre, et comment elle s’applique aux travailleurs autonomes…

Tout d’abord, l’aspirant surfeur visionnera Point Break (Extrême Limite en français) pour assimiler les instructions de la comédienne, Lori Petty (qui incarne la jeune et jolie Tyler), telles que livrées à son nouvel élève, Johnny Utah (interprété par un jeune Keanu Reeves), jusqu’à ce qu’il se sente assez confiant pour affronter la puissance de l’onde, avec les erreurs de parcours et les mauvaises habitudes acquises en se fiant uniquement aux prouesses de Tyler. S’il est prévoyant, il lui préférera sans doute une formation d’une dizaine d’heures sur le rivage (oui, sur le sable) afin de s’initier aux particularités du maintien de l’équilibre sur une planche instable avant de s’aventurer sur l’eau afin de mieux répondre à l’assaut des vagues, et maitriser la sienne.

On peut comparer le choix d’une vague au choix d’une voie dans la vie, une sorte de personnification de la carrière que l’on se choisit ou que l’on se crée. Le surfeur ramera jusqu’à l’endroit « le spot » choisi en fonction de son niveau d’expérience et des particularités de la plage (généralement à la profondeur de sa taille ou de son torse.)

Une fois arrivé au « spot » choisi, le surfeur placera sa planche en position d’attente (le nez en direction du rivage) pour attendre et attraper la vague convoitée. Il se retournera la tête afin de surveiller l’arrivée des vagues, car il ne voudra pas se laisser prendre par surprise par les vagues qui arriveront par-derrière.

Comme le surfeur, le travailleur autonome se préparera à transiger avec les clients convoités en s’établissant avantageusement par rapport à ses compétiteurs afin de repérer le client convoité, et l’attirer à son offre. Il préparera le terrain pour ce qui est à venir en alignant ses pensées, ses émotions et ses actions en harmonie avec l’objectif poursuivi. Il choisira son mode de fonctionnement, son emplacement (si applicable) et les collaborateurs qui lui donneront les meilleures chances de réussir.

En apercevant la formation de la lame convenable, le surfeur se mettra à ramer avec ses bras en symbiose avec elle, augmentant sa cadence et sa vitesse afin de se donner un élan qui le propulsera dans la trajectoire du cœur de SA vague, d’où il se laissera nourrir par l’énergie de la vague afin de prendre son élan.

Il est maintenant temps pour le travailleur autonome de réunir ses atouts et s’engager dans l’aventure avec toute son énergie et sa persévérance afin de réclamer la place qui lui revient, et faire sa marque. Il déploiera donc les stratégies apprises à l’aide des outils et les moyens à sa disposition. C’est l’heure du spectacle, et comme dit Freddie Mercury dans la chanson du même nom, « The show must go on! ». Ce n’est plus le moment d’abandonner. Il est sur le point de vivre une merveilleuse aventure. Certes que les risques sont grands, mais les regrets le seraient davantage s’il abandonnait maintenant, alors il se lance…

Ramer est un exercice frustrant et épuisant si tout ce que fait le surfeur est de ramer, ramer et ramer. Il jette un dernier regard derrière lui alors qu’il sent la lame gonfler sous son ventre. Il se lève et il affermit son équilibre, debout sur sa planche. Il se enfin laisse glisser sur SA vague comme une goutte de pluie sur le dos d’un parapluie, mais cette fois, c’est lui qui contrôle la descente.

Le défi du travailleur autonome consiste à identifier ce qui le passionne assez pour en faire son occupation à plein temps, et de poursuivre l’atteinte d’une situation qui lui permettra d’exercer cette occupation et se dépasser au service des autres. De cette façon, il se réalisera à faire ce qu’il aime, à son rythme, et selon son propre agenda.

Comme le surfeur, le travailleur autonome affronte les risques associés à son activité, et comme le surfeur, il peut se retrouver submergé par l’onde de l’échec. Cependant, s’il maitrise les obstacles qui se présentent en saisissant l’opportunité de prendre sa vie en main, tout comme le surfeur, il sera le seul maître à bord.

Se dépasser, ou couler… la décision nous appartient!

Et vous? Êtes-vous surfeur ou batteur de grève?

Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE

Sources et références

Publicité dans LA COULISSE

pr-sample2

Pour jouir d’une visibilité privilégiée dans une revue spécialisée, lue par des collègues, partenaires, fournisseurs, compétiteurs et T/A (anciens, en devenir et actuels)… annoncez-vous dans « LA COULISSE ».  

La simplicité vaut son pesant d’or! Avec « LA COULISSE », votre site Web peut être en ligne en moins de temps et à peu de frais pour véhiculer votre message! Communiquez avec nous au (514) 994-0967 pour connaitre nos forfaits Webs et publicitaires. Nous offrons des forfaits pour tous les budgets, incluant une option Web sur plateforme WordPress, accessible aux travailleurs autonomes et aux petits entrepreneurs.

« LA COULISSE » offre un topo gratuit sur le monde insolite du Québec entrepreneurial. Suivez-nous dans la coulisse à la recherche de novateurs québécois méconnus du nouveau millénaire, et découvrez une multitude d’outils pour vous aider à réaliser votre rêve de lancer votre propre entreprise!

Nous connaissons tous la valeur d’une publicité efficace, mais peu de travailleurs autonomes disposent d’un budget publicitaire bien garni pour lancer leur nouvelle entreprise avec assurance.

La publicité, c’est souvent une affaire de gros sous, mais « LA COULISSE » ne voit pas les choses ainsi. Ses promoteurs savent combien il est difficile de se démarquer, faute de liquidités.

« LA COULISSE » lève le voile sur l’entrepreneur fantôme qui travaille de son garage, ou tout bêtement du coin de sa table de cuisine pour vous offrir une marchandise ou un service de qualité, à prix et à conditions avantageuses!

« LA COULISSE » vous propose des histoires insolites et cocasses, ainsi qu’un coup d’oeil privilégié sur les dessous du Québec entrepreneurial en vous présentant les novateurs méconnus du Québec.

Joignez-vous à « LA COULISSE » pour un bref survol du Québec de demain, grâce aux efforts conjugués des travailleurs autonomes et des entrepreneurs québécois d’aujourd’hui!

lacoulisse.ca (514) 994-0967

[contact-form]

writers29

Vous avez une bonne plume?

Vous avez vécu une situation cocasse ou insolite, cueillie, murie, vieillie ou même pourrie dans l’univers du travail autonome? Si vous croyez que d’autres apprécieraient votre anecdote, rendez-vous ICI pour connaître les critères de soumission d’articles à « LA COULISSE ».

Faites connaître LA COULISSE à vos amis et collègues entrepreneurs / travailleurs autonomes… 

Vous avez apprécié ce billet? Aidez-moi à faire connaître LA COULISSE en partageant ce billet sur vos réseaux sociaux. Pour ce faire, vous n’avez qu’à cliquer sur les icônes des réseaux sociaux que vous utilisez.

Merci.

N.B. L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.

Cet article Se DÉPASSER, ou COULER… est apparu en premier sur Magazine LA COULISSE.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 172

Trending Articles