« Les résultats se manifestent en exploitant les opportunités, et non en dénouant les problèmes. » – Peter Drucker
« Les requins exploitent les opportunités, tandis que les artisans résolvent les problèmes! » – Michel A. Di Iorio
CHRONIQUE des ARTISANS
Les requins et l’artisan…
Une réflexion signée Michel A. Di Iorio
On sait que des résultats financiers remarquables découlent généralement de l’exploitation d’opportunités qui se présentent, ou que l’on crée, et de la diligence avec laquelle nos solutions sont déployées. C’est le sport des requins de la finance, dont le dada est de choisir des opportunités prometteuses. Ces joueurs ratoureux s’aventurent avec assurance dans l’abîme des affaires, leur principal objectif étant de rentabiliser leur investissement aux dépens du petit payeur et de son client naïf.
Les vacances estivales s’étant entamées dans la controverse entourant les attaques plus fréquentes de requins sur des vacanciers m’offrent comme prétexte aux présentes de tirer un parallèle, bien que superficiel, entre ces évènements isolés et leurs équivalences dans le quotidien nébuleux du travailleur autonome. Aux vacanciers qui s’aventurent en mer: gare aux requins. À celles et ceux qui ne peuvent se prélasser aux abords d’un rivage dans un centre balnéaire en raison de la dévaluation de notre huard, j’offre la réflexion suivante sur les requins et les artisans.
Aux quelque 529 espèces de requins répertoriés¹, permettez-moi d’ajouter quelques sous-espèces au nombre… notamment les requins de la finance, le squale des affaires, et leur petit cousin, le prédateur du plagiat.
Les victimes de la première sous-espèce, parfois personnifiée par la dentition métallisée du personnage de « Requin » (JAWS) dans les films « L’espion qui m’aimait » et « Moonraker », ainsi que dans les jeux vidéo 007 : « Quitte ou double » et « GoldenEye 007 », ne se comptent pas que parmi les clients. Ces derniers ne constituent que le petit gibier dans la houle des affaires. Les véritables proies des ignobles gnomes de la finance sont les artisans, les entrepreneurs et les travailleurs autonomes qui œuvrent pour satisfaire un bassin de clients disposés à payer pour résoudre une problématique qui accapare leurs quotidiens respectifs. Ce sont eux qui souffrent le plus directement d’une morsure inattendue par les créanciers de la haute finance. Quand la morsure est assez profonde, ils peuvent même y laisser leur peau.
La deuxième sous-espèce, qu’on personnifie avec des images mentales du squale mécanisé du film « Les Dents de la Mer » (JAWS), sont de véritables requins en affaires, soit des commerçants qui placent le profit avant le mieux-être de leurs clients. Pour cette espèce, le client exigeant constitue un repas indigeste qu’il aime mieux ne jamais voir se tremper les pieds dans sa pataugeuse. Il sait par expérience que ce client sera difficile à satisfaire sans risquer de compromettre la rentabilité de sa transaction. Heureusement pour nous tous qu’ils ne sont pas tous comme ça! Sa proie de prédilection est un consommateur insoucieux des coûts, car il est en vacances…
On retrouve aussi des requins de la deuxième sous-espèce parmi les entrepreneurs, bien qu’ils sont aisément identifiables pour l’œil habitué. Aux fins du présent texte, nous les opposerons aux artisans qui s’acharnent, contre vents et marées, à tisser une solution à la mesure de la problématique qu’on leur présente.
Le Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 définit comme « artisan » le travailleur qui exerce un métier mécanique ou manuel, qui suit les règles d’un art établi, par opposition aux métiers dits industriels où la production est fournie par des automates. Au sens figuré, il désigne un travailleur qui est l’auteur ou la cause de quelque chose. Par définition, les artisans se dévouent à la résolution de problèmes, selon leur champ de compétences respectives. Contrairement aux requins dont l’intérêt premier est de rentabiliser l’intervention réclamée, les artisans sont stimulés par les défis de la problématique qui contrarie le client, et à laquelle ils s’acharneront afin de la contrer.
Fiers de leurs accomplissements, les artisans sont trop souvent ciblés par la troisième sous-espèce de prédateur, connue pour le plagiat (vol) d’une propriété intellectuelle, comme un celui d’une conception, d’un modèle ou d’une solution par exemple. La supercherie touche à tous, t la perte financière correspondante peut le faire aussi, car la valeur véritable de l’acquisition en est compromise.
Le résultat de ces attaques insidieuses sur l’artisan par ces trois sous-espèces de requins se traduit, pour le consommateur, par des prix artificiellement gonflés et des conditions de paiements plus sévères que les conditions offertes par les maisons établies, car le financement des efforts de l’artisan dépend des ces prédateurs.
Pour l’artisan, les conséquences peuvent varier entre la perte d’une opportunité et la perte tout court, car les requins sont impitoyables lorsque vient le temps de financer des travailleurs autonomes qui n’ont qu’une bonne idée à offrir comme garantie.
Les prédateurs qui piègent les travailleurs indépendants sont généralement bien payés pour le travail qu’ils font. Conséquemment, ils n’ont pas à composer avec les limitations d’une situation financière marginale. Ils savent ce qu’ils vont manger le soir venu.
La prochaine fois qu’un artisan vous demande de verser un acompte sur un travail quelconque, ou qu’il s’acharne à réclamer un paiement en retard, sachez que son repas du soir peut en dépendre.
Et vous? Qu’allez-vous manger ce soir pour souper?
Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE
Sources et références
- Entrevue de Geneviève Young avec le fondateur de LA COULISSE
- Outils Web
- Sources et guides
- Besoin d’un site Web? On s’occupe de tout…
- Guide pour travailleurs autonomes
- Vidéos-clips
- ¹Liste des espèces de requin
- Requin (James Bond)
- L’importance d’un bon score de crédit
- Le fil conducteur…
- Les idées audacieuses…
- Lexique des médias sociaux
- Critères de soumission d’articles à LA COULISSE
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N.B. L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.
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