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SURVIVRE pour mieux SERVIR…

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« La récession c’est quand votre voisin perd son emploi ; la dépression c’est quand vous perdez le vôtre. » — Harry S. Truman    

«  L’ironie du travailleur autonome est qu’il se réjouit de ne pas avoir d’emploi à perdre! » — Michel A. Di Iorio    

Les COULIS de SAGESSE

SURVIVRE pour mieux SERVIR…

Une réflexion signée Michel A. Di Iorio    

Il est plus qu’évident pour les travailleurs indépendants du Québec que nous sommes en période de récession. Notre huard bat de l’aile pour demeurer au-dessus de la barre des 76 cents US, un plancher qu’il n’a pas tutoyé depuis une décennie, et le chiffre d’affaires moyen est en mode de survie dans ce secteur de l’économie. Malgré une perte d’emplois inquiétante, et une projection de création de nouveaux emplois plutôt sombre pour l’année à venir, plusieurs Québécois traversent nos frontières sud en convoi pour se prélasser sous un ciel plus prometteur que le ciel pluvieux abandonné, ne serait-ce que durant les vacances de la construction. Pendant ce temps, les moins nantis observent avec ironie l’envol du huard pour la terre promise…

Le travailleur prévoyant évitera l’attrait aléatoire d’un soleil estival, privilégiant plutôt une restructuration astucieuse qui lui permettra de courber le dos de l’orage afin de survivre pour mieux servir les revenants. Le contexte économique, au mieux « instable », favorise des remises en question et des mesures rigoureuses pour assurer la survie à moyen et à plus long terme. Il est quand même difficile de ne pas s’être rendu compte que « l’austérité » est devenue la nouvelle expression au goût du jour (buzz word) du travailleur proactif, autonome ou non… à moins d’avoir enfoui sa tête dans une butte de sable pour tenter d’éviter ses intempéries…

couple-1Survivre aux intempéries de l’austérité

Survivre à la morosité économique actuelle demande une planification stratégique éprouvée, un carnet d’adresses bien garni, et une imagination fertile, sinon on risque de succomber aux intempéries de l’austérité, comme la discorde et l’insatisfaction entre conjoints, l’agressivité et la jalousie entre amis, parents, associés ou confrères, l’impatience et l’intolérance des patrons et fournisseurs, quand ce n’est pas la confrontation directe avec la clientèle résiduelle, et ça, ce n’est que le bon côté…

Le côté moins savoureux de l’austérité s’étale de la privation volontaire de biens de consommation avec lesquels on a grandi, allant jusqu’à la faillite, en passant par l’humiliation publique et la culpabilisation par les membres de sa propre famille et son entourage professionnel. Bref, ce n’est pas de la poutine, et encore moins le gâteau de sa mère, mais ce n’est pas impossible! Il s’agit de parer les coups avec un retour aux sources, et la simplicité :

  • Limiter sa consommation à un niveau qui correspond à son revenu. Cela peut se traduire par la location versus l’acquisition, le transport en commun versus le VUS dans l’entrée, les friperies versus les vêtements griffés, les jeux de société et la conversation versus le câble, les repas maison versus les sushis au resto, etc.
  • Bien qu’il ne faut pas s’y fier, il serait sage de cultiver ses réseaux sociaux avec le même soin qu’on apporterait à son jardin potager. On possède tous une banque de collègues, de parents et d’amis qui peuvent nous venir en aide, au besoin… faute de quoi sa récolte en souffrirait. Il faut se faire un devoir, voire un point d’honneur de semer, engraisser, arroser, sarcler et cultiver son jardin quand tout va bien. La qualité de sa récolte en dépend.
  • Développer l’habitude de chercher les aubaines. On sait que le meilleur prix ne constitue pas nécessairement la meilleure affaire, mais il faut développer son jugement. Les économies réalisables ne se mesurent pas qu’en dollars.
  • Cultiver le capital humain avant le capital financier. Une réputation se construit sur la façon qu’on traite ses clients. En mettant les priorités sur le capital humain, le capital financier en bénéficiera dans le moyen et le plus long terme.

L'Austérité budgétaire du gouvernement

L’Austérité budgétaire du gouvernement 

Dans le cadre des mesures prescrites pour contrer les effets d’une récession sur la population, les gouvernements souscrivent à une série de coupures pour tenter de minimiser les effets d’un déséquilibre budgétaire. Dans une entrevue accordée au Devoir, Joseph Stiglitz, – Prix Nobel d’économie, professeur à l’Université Columbia, ex-économiste en chef de la Banque mondiale et ex-conseiller du président Bill Clinton, qualifiait les politiques d’austérité budgétaire de « terrible maladie » et d’« idée toxique » :

« Nous savons pourtant, depuis la Grande Dépression, que l’austérité ne fonctionne pas. Le Fonds monétaire international [FMI] en a refait la démonstration plus récemment [lors des dernières crises monétaires] en Amérique latine et en Asie, et c’est à nouveau le cas actuellement en Europe. Ce qui est stupéfiant, c’est qu’autant de dirigeants politiques continuent malgré tout d’appuyer ces politiques discréditées, même si des voix aussi conservatrices que le FMI leur disent aujourd’hui que leur austérité est dangereuse et qu’il faut s’occuper de toute urgence de stimuler l’économie. C’est comme si les gouvernements avaient cessé d’écouter. »

L’austérité budgétaire est une mesure évoquée par le gouvernement pour réduire les symptômes de la dette et du déficit dans le cadre du  traitement d’une récession. Elle consiste à diminuer les dépenses gouvernementales en matière de couverture médicale, d’assistance sociale, notamment aux chômeurs et en aide au logement.

Conclusion

Il est de plus en plus difficile pour le gouvernement de maintenir sa crédibilité en niant que nous sommes plongés dans le cœur d’une nouvelle récession. Les indices à la consommation en subissent les contrecoups, et les paniers d’épicerie rapetissent, car il n’y a plus assez d’argent pour subvenir aux besoins courants, et c’est là qu’on devra faire preuve d’imagination.

Le taux d’intérêt directeur de la Banque du Canada étant à un bas historique, les taux d’intérêt à la consommation, incluant les taux hypothécaires nous induisent en erreur, contribuant à répandre la supercherie en nous faisant croire que la situation n’est pas insurmontable, car les maisons et les condos sont plus accessibles qu’en temps normal. Mais, n’en croyons rien, car les taux d’intérêt finiront bien par remonter, mettant une fin brutale à la supercherie pour les moins nantis.

Bien qu’il n’existe aucune recette miracle pour se prémunir contre les effets d’une récession, les travailleurs autonomes auront intérêt à réévaluer leurs situations respectives et y incorporer, au besoin, les mesures volontaires discutées au début de ma réflexion.

Il n’y a pas de garantie prolongée contre les effets d’une récession!

Michel A. Di Iorio, fondateur de LA COULISSE

Sources et références

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